La violence aura-t-elle sa place '

Tous les regards sont braqués sur les Fennecs et les clubs sportifs. La presse sportive va rentrer en scène, très certainement avec une stratégie qui écraserait les précédentes. Alors, de quoi sera faite cette feuille de route 'Certainement de football, recrutements, du niveau des joueurs et bien entendu de la valse, la grande valse, celle des entraîneurs, présidents et des joueurs. Il y a aussi cette information qui concerne nos nationaux qui évoluent à l'étranger et qui occupent l'actualité. L'autre dossier ne serait pas encore pas au centre, en l'occurrence, la violence. Avec ses dispositions qui mettront fin ou qui freineraient ce triste phénomène qui secoue nos stades et qui instaure une peur. Pour l'heure, du côté des gestionnaires des clubs, pas un mot qui réconforterait les supporters. «La priorité semble être donnée à la préparation et à l'annonce des nouveaux joueurs. Mais attention ! nous soufflait un confrère : «Nous sommes patients, nous y reviendrons en temps voulu pour dépoussiérer les volumineux (dossiers-promesses)». Dossiers des uns et promesses des autres. Une confrontation des déclarations s'impose. Nous avons invité à une discussion autour de ce sujet, quatre cadres du monde sportif dont Farid B. aujourd'hui en France dans un club de football. Smail qui commente : «La violence, personne n'en parle encore alors que c'est un sujet qui dépasse toutes les priorités, voire une opération permanente qu'il faut savoir mener avant l'heure. J'ai pensé que le ministère de l'Education nationale allait injecter dans l'un des programmes des sujets sur la violence, diffuser à l'école des cas d'exemple que j'appellerai des «cas d'école». Expliquer aux élèves les conséquences d'une violence «voleuse» de toutes les cultures et valeurs sportives... Mais jusque-là, ce cours n'est pas encore élu, il faudrait à mon avis que les services de sécurité, l'éducation nationale, le MJS, les collectivités locales et les gestionnaires des clubs travaillent plus souvent en collaboration pour trouver la meilleure réponse à la violence». Slimani S. (retraité) dit encore, «la violence, si elle n'est pas prise en charge avant le coup d'envoi de la saison, plus rien ne peut l'arrêter. Les clubs se préparent certes mais ils devraient y réfléchir sérieusement. Réfléchir avec les collectivités locales. Karim Meftah : «Nous avons des jeunes pas aussi violents que ceux des pays d'Europe, il suffit à mon avis de les prendre du bon côté, leur démontrer en présence des joueurs qui font la «Une» des médias que ce phénomène risque de détruire les pans du sport, si on ne veut pas connaître les mêmes catastrophes des saisons précédentes. Les joueurs doivent s'impliquer dans la luette contre la violence...» Et d'ajouter, «pourquoi ne pas respecter les consignes de la FAF qui exigent des Comités de supporters qui auront la charge de préparer les jeunes ' Multiplier des campagnes d'information et de sensibilisation via les chaînes de télé et radio, diffuser des spots d'information que prendraient en charge la FAF, placer des panneaux géants dans le stade où l'on pourrait par exemple lire : Sortons la violence du stade, un slogan diffusé en France par une Fédération de foot en partenariat avec le syndicat des clubs. Savez-vous qu'il y avait 1000 spots télévisés diffusés pendant plusieurs mois sur les antennes de Canal+, France Télévisons et de TF1. Une campagne d'affichages, avec pour slogan : Ne laissons pas gâcher le spectacle». Et d'ajouter : «Des solutions existent. Dans ce cadre, nous reprenons ici une déclaration faite en avril 2011 par Frédéric Thiriez, président de la LFP : il ne faut jamais baisser la garde en matière de violences, racisme, discriminations et d'incivilités. Lutter contre la violence verbale ou physique est notre premier devoir en tant qu'organisateur de matchs attirant des millions de spectateurs dans les stades. Le football doit rester une fête.» Notre invié reprendra pour nous rappeler que tout est possible pourquoi ne pas par exemple rédiger une charte des supporters où peuvent figurer les obligations du club envers les supporters et vice versa et à l'ensemble des personnes intéressées par la prévention de la violence dans le football. Tout le monde peut recevoir un exemplaire du manuel le mettre à la disposition des supporters, un document qui pourrait être sponsorisé. Farid interviendra pour lancer une idée vue et vécue en étrope, par exemple : «les clubs de football peuvent investir dans la prévention de la violence dans le football, il peuvent, en accord avec la ville ou la commune, préparer les supports durant la semaine en les associant à placer des banderoles de bienvenue dans la ville et au stade, offrir des gadgets d'amatie. Une manière forte intéressante pour inciter les clubs à tisser de meilleurs liens avec leurs supporters et étendre la participation des clubs de supporters au management et à la vie quotidienne du club. Une idée proposée par le centre Européen si elle devrait exploitée renforcerait l'union entre les supports du pays à savoir « créer un espace (nommé le supporter ) qui serait construit par les supporters en collaboration avec l'APC. Les fans s'y retrouveraient à l'occasion de matches à domicile. On peut également y consulter des offres d'emploi. Durant la semaine, un accueil et une permanence seraient prévu... Enfin, l'autre volet abordé par nos invités est celui de l'environnement au sein du stade pour les supporters. «Il n'existe pratiquement pas d'endroit où prendre un café, une limonade ou un sandwiche, les chaînes de télé n'ont pas des espaces sécurisé pour leur équipements et matériels de retransmission, la presse écrite et parlée aussi se trouve faire face à cette même satuation...»