Les appels à la violence sont aujourd'hui entrés dans les m'urs. On voit par là se développer un nouveau mode de communication. La violence est désormais la seule interlocutrice avec les pouvoirs publics frappés d'autisme. Le commun des mortels s'était fait, bien malgré lui à la violence dans les stades, à la violence routière, celle que subissent les femmes à la maison, dans la rue, les agressions de petits voyous. Maintenant, il y a la violence de la rue , celle qui dit son ras le bol devant des situations insoutenables comme les longues coupures d'électricité et rapprochées, des coupures d'eau où le robinet est à sec durant trois à quatre jours dans des quartiers où le sang ne fait vite qu'un tour. Les citoyens excédés par les désagréments qu'ils vivent au quotidien n'ont qu'un moyen de se faire entendre, c'est d'exhiber une violence qu'ils expriment en coupant les routes dressant des barricades avec des pneus enflammés. Les citoyens se retrouvent sans vis-à-vis pour exprimer leurs doléances et constatent avec beaucoup d'amertume une vacance dans les rouages de l'Etat à l'instar de Sonelgaz qui s'est enfermée dans sa bulle. Alors pour répondre à ce qu'ils estiment être de la hogra, ils investissent les rues, marchent, prennent en otages des élus, ferment les APC des communes cassent, brûlent pour faire entendre raison les autorités locales ou autres qui ont l'art de s'enfermer dans un mutisme. Si jadis les aînés étaient contre les émeutes, aujourd'hui ils estiment que la violence pour dénoncer l'injustice sociale est désormais le seul langage que les autorités comprennent. Les citoyens pénalisés en ont assez d'être traités comme des laissés-pour-compte. La violence à toutes les sauces rend les rues infréquentables mais à qui la faute ' Une chose est sûre : si le citoyen a trouvé en la violence le moyen de communication par excellence, dans les institutions de l'Etat, la communication, ce n'est pas encore pour demain !
Les appels à la violence sont aujourd'hui entrés dans les m'urs. On voit par là se développer un nouveau mode de communication. La violence est désormais la seule interlocutrice avec les pouvoirs publics frappés d'autisme. Le commun des mortels s'était fait, bien malgré lui à la violence dans les stades, à la violence routière, celle que subissent les femmes à la maison, dans la rue, les agressions de petits voyous. Maintenant, il y a la violence de la rue , celle qui dit son ras le bol devant des situations insoutenables comme les longues coupures d'électricité et rapprochées, des coupures d'eau où le robinet est à sec durant trois à quatre jours dans des quartiers où le sang ne fait vite qu'un tour. Les citoyens excédés par les désagréments qu'ils vivent au quotidien n'ont qu'un moyen de se faire entendre, c'est d'exhiber une violence qu'ils expriment en coupant les routes dressant des barricades avec des pneus enflammés. Les citoyens se retrouvent sans vis-à-vis pour exprimer leurs doléances et constatent avec beaucoup d'amertume une vacance dans les rouages de l'Etat à l'instar de Sonelgaz qui s'est enfermée dans sa bulle. Alors pour répondre à ce qu'ils estiment être de la hogra, ils investissent les rues, marchent, prennent en otages des élus, ferment les APC des communes cassent, brûlent pour faire entendre raison les autorités locales ou autres qui ont l'art de s'enfermer dans un mutisme. Si jadis les aînés étaient contre les émeutes, aujourd'hui ils estiment que la violence pour dénoncer l'injustice sociale est désormais le seul langage que les autorités comprennent. Les citoyens pénalisés en ont assez d'être traités comme des laissés-pour-compte. La violence à toutes les sauces rend les rues infréquentables mais à qui la faute ' Une chose est sûre : si le citoyen a trouvé en la violence le moyen de communication par excellence, dans les institutions de l'Etat, la communication, ce n'est pas encore pour demain !
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Posté Le : 15/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Soraya Hakim
Source : www.lemidi-dz.com