La ville sous haute tension

Cette pénurie touche presque tous les quartiers de la ville, entre autres Cheikh-Larbi-Tébessi, Cheriet-Lazhar, Rafana, Skanska, la Concorde, les cités 100 et 40-Logements, la Remonte et El Merja.Une vraie catastrophe que les habitants de la ville de Tébessa sont en train de vivre quotidiennement. L'eau ne coule plus dans les robinets et les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer. Cette pénurie touche presque tous les quartiers de la ville, entre autres Cheikh-Larbi-Tébessi, Cheriet-Lazhar, Rafana, Skanska, la Concorde, les cités 100 et 40 Logements, la Remonte et El-Merja. Les habitants sont contraints de s'approvisionner avec des bidons aux sources de Youkousa, situées à 20 kilomètres ou aux camions-citernes contre 2000 DA.Un groupe de citoyens, rencontré sur le chemin de la cité Larbi-Tébessi, indique : "Nous sommes en train de louer un camion-citerne de 3000 litres pour le partager contre 2000 DA, nous sommes en train de vivre un véritable calvaire, nous n'avons pas d'eau depuis un mois." D'autres poursuivent : "D'habitude, nous sommes approvisionnés en moyenne une fois toutes les deux semaines." Un habitant de la cité des 40-Logements dira : "Je prends mes enfants avec pour aller remplir deux bidons ; je suis vraiment dégoûté de cette situation et l'Algérienne des eaux est complètement absente, je ne sais pas si les autorités locales sont au courant de cette situation."Un climat de tension règne au sein de la population qui menace d'investir la rue. Des menaces ont été déjà exécutés par les résidents de la cité la Remonte il y a deux semaines, bloquant le chemin du quartier menant vers le centre-ville. Les protestataires pointent un doigt accusateur vers les responsables de l'Algérienne des eaux de Tébessa. "Cette situation est voulue parce que les responsables de cette sociétés sont complices avec les distributeurs et commerçants d'eau de sources pour qu'ils leur permettent d'écouler leur stock contre un de l'argent, il en est de même avec les propriétaires des camions citernes. C'est une véritable mafia de l'eau qui sévit à Tébessa", avance ce groupe de citoyens rencontré sur le chemin de Rafana et Skanska.Contactée par nos soins à plusieurs reprises, les responsables avancent, à chaque fois, une réponse différente. Une fois, ce sont les réservoirs qui sont vides, une autre fois, le problème est réglé alors que les robinets sont toujours à sec.RACHID G.