Algérie

La ville s'offre un second supermarché



La ville s'offre un second supermarché
M. Abdelkader Bouazghi, le wali, a procédé à l'inauguration du Dylia Market. Conçu sur trois niveaux de 900 m2 chacun et doté d'équipements modernes (escalators et ascenseurs), une première à Tizi Ouzou, il offre pour les jeunes de la ville des Genêts plus de 130 postes de travail permanents avec projection, à court terme, de 100 autres emplois directs. Il dispose aussi d'un parking gratuit de 120 véhicules, d'un espace détente et d'une dizaine de boutiques de grandes marques qui offrent quelque 40.000 produits de différentes marques. M. Bouazghi n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction de voir sa wilaya offrir un tel espace à ses concitoyens. « M. Nordine Hadjeb, qui l'a réalisé sur ses fonds propres, s'inscrit dans la démarche du gouvernement dans son plan d'action de privilégier la grande distribution. Nous ne pouvons qu'être satisfaits et fiers de voir que des Algériens œuvrent pour le développement du pays sans pour autant attendre le soutien des banques et autres modes de financement », dit-il. M. Hadjeb projette d'allonger les horaires d'ouverture jusqu'à 1 h du matin au lieu des 8 h à 22 h en cours. Il compte aussi ouvrir d'autres postes d'emploi et, surtout, favoriser la production locale. « Sur les 40.000 produits dont nous disposons, plus de 70% sont produits localement, notamment par des entreprises de la wilaya », nous indique M. Hadjeb, estimant que « le fait d'aller directement du producteur au consommateur permet d'offrir les meilleurs prix possibles, accessibles à toutes les bourses ». Le wali a aussi inauguré un show-room de voitures appartenant, comme le Dylia Market, à M. Hadjeb. M. Doghmane Okacha, le directeur du commerce de la wilaya, nous fera part d'un projet d'ouverture, prochainement, d'un marché de fruits et légumes démontable. « Un investisseur privé a obtenu de l'APC l'autorisation de mettre en place un marché de fruits et légumes de proximité comme cela se fait dans les grandes villes européennes sous forme de chapiteaux et de tentes que l'on démonte en fin de matinée », nous indique-t-il.




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