Faisant un constat sommaire de la situation actuelle qui caractérise la ville algérienne, M. Hosni Boukerzaza, recteur de l'université Constantine 3 et président d'honneur de la journée d'étude sur l'amélioration urbaine et la sécurité organisée, jeudi, au sein de l'université, a considéré que la ville algérienne, en général, accuse un manque flagrant d'équipements dans tous les domaines, notamment en matière urbaine quand on pense aux routes, aux espaces verts, de culture et de loisirs. «Pour ce qui est de l'amélioration urbaine, le diagnostic est déjà fait, dira en substance cet universitaire, il reste seulement à déterminer la nature des interventions à effectuer, les moyens à mettre en ?uvre et cibler les espaces d'intervention qui se situent dans un éventail très large».Ajoutant dans ce sens que «les possibilités d'amélioration existent et cela est prouvé par le travail que sont en train de mener les collectivités locales dans le domaine des espaces verts».Cette introduction a été faite en ouverture de la journée d'étude initiée par l'université Constantine 3 sur le thème de «L'amélioration urbaine, l'environnement et la sécurité» et organisée conjointement par l'Institut de gestion des techniques urbaines et la direction des activités culturelles et sportives de l'université à l'occasion de la Journée nationale de la ville. La manifestation a regroupé beaucoup d'universitaires d'une part, et les décideurs en les personnes de représentants du ministère de l'Habitat, des bureaux d'études et organismes étatiques, comme la direction de l'urbanisme (Duc), l'Urbaco, la Dlep, l'APC d'El-Khroub représentée par son président, les représentants de la sûreté de wilaya et ceux du mouvement associatif, notamment quatre associations lauréates du «Prix vert», dont l'une qui est venue de Ghardaïa, une autre de Souk Ahras et les deux associations de Constantine (la cité du 20 Août et la cité des 500 logements de Zouaghi).Selon M. Amirèche, doyen de la faculté des techniques de gestion urbaine, les objectifs assignés à cette journée consistent essentiellement dans l'échange d'idées, d'approches, de méthodes sur les questions de l'amélioration urbaine, la protection de l'environnement urbain et la sécurité urbaine. «De manière générale, dira-t-il, l'université est ouverte sur son environnement socioéconomique et culturel et il importe de concrétiser, sur le terrain, la relation entre l'académicien et l'homme du terrain, le praticien.D'autre part, à travers cette journée, nous allons examiner la possibilité de signature de conventions de partenariat avec les différents acteurs. Et enfin, c'est une occasion pour la masse estudiantine, les doctorants de s'imprégner de ce qui se fait sur la ville et ses problèmes. Aussi, dans le cadre de cette journée d'étude, une dizaine de communications abordant les thèmes se rapportant à l'amélioration urbaine des cités en général, l'éclairage public, les espaces verts, la sécurité à l'intérieur de la ville, des thèmes sur l'écologie urbaine et le développement durable ont été faites. Et elles ont été complétées par une série de posters sur les questions de l'amélioration urbaine présentées par des doctorants, des enseignants et des associations.
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Posté Le : 22/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com