Pour commémorer le 27e anniversaire de la disparition de Abderrahmane Aziz, un des pionniers de la chanson moderne algérienne, la ville de Blida a organisé une semaine culturelle dont la clôture est prévue pour ce soir.L'hommage que rend la ville de Blida à Abderrahmane Aziz est bien mérité. Ce chanteur qui nous a quittés le 05 février 1992 fut l'un des pionniers de la chanson moderne algérienne site Äsri. Dans les années 1940, alors que le Jazz faisait fureur, beaucoup de chanteurs connus pour leur maîtrise du Hawzi ou passés par l'école andalouse s'étaient mis à la page en chantant des airs mêlant le classique algérien, le Hawzi et le Chaâbi à la chanson moderne de l'époque. Une dizaine de chanteurs était à l'avant, notamment Selim H'lali, Lili Boniche, Badreddine Bouroubi qui était également l'un des plus brillants comédiens de l'époque, virtuose de la guitare et compositeur et bien sûr, Abderrahmane Aziz dont la voix sublime pouvait lui permettre de slalomer entre les différentes gammes et glisser en douceur entre les sonorités algéro-espagnoles embellies par le Passo doble qui était à la mode durant ces années d'or de la chanson algérienne.
Une voix exceptionnelle
Né le 5 juillet 1920 à la Casbah d'Alger, Abderrahmane Aziz, de son vrai nom Aït Mira sera marqué par son passage des l'âge de 6 ans par l'école coranique de Djamaâ Sidi Ali à Bab Jdid sur les hauteurs de la Casbah d'Alger et par l'école Echabiba et les scouts. C'est dans les scouts qu'il découvre les chants patriotiques, leurs textes et leurs rythmes qui l'inspireront durant toute sa vie. C'est également dans les locaux des scouts musulmans algériens (SMA) qu'il se démarquera par cette voix exceptionnelle qui le mènera plus tard vers le professionnalisme et la célébrité. La voix exceptionnelle de Abderrahmane Aziz, sa façon de chanter, de se tenir sur scène et le choix des textes qu'il interprétait touchant notamment, à la liberté, les problèmes de société et la religion faisaient qu'il n'avait jamais eu de concurrents directs. Les grands comme les petits, femmes et hommes écoutaient ses chansons en famille et les apprenaient. Quel est l'enfant ou l'écolier qui n'a pas appris ou chanté «Ya Kaâba Ya Bit Rebbi» dont la musique a été composée par le grand virtuose du luth Ray Malek. Qui n'a pas été touché par la chanson Laâma brillamment reprise par Mohamed Lamari '
Simplicité
Sachant que la beauté se trouve dans la simplicité, Abderrahmane Aziz devait son grand succès, justement à la simplicité des textes qu'il chantait, à la musique bien composée et sa voix limpide qui lui permettait d'être à l'aise durant ses concerts. L'artiste savait sourire quand le texte le demandait et montrer des airs de tristesse par les traits de son visage car il était passé par l'école des grands artistes de l'époque et était également comédien. L'artiste avait joué dans plusieurs pièces de théâtre et la télévision algérienne garde quelques enregistrements de ses sketchs aux côtés de grands comédiens tels que Mohamed Touri, Rouiched et Sid Ali Fernandel. Abderrahmane Aziz est l'un des rares chanteurs dont la côte n'a pas baissé durant toute sa vie bien que ses disques n'étaient pas du genre à faire danser les jeunes ni à être vendus par milliers. Son secret, c'est sa belle voix et le choix des sujets qui touchent tout le monde et qui ne meurent pas. Il a vécu plusieurs décennies à Blida «la ville des roses» et des grands artistes où il a travaillé à l'hôpital psychiatrique Frantz Fanon.
L'hommage que rend la ville de Blida à Abderrahmane Aziz est bien mérité. Ce chanteur qui nous a quittés le 05 février 1992 fut l'un des pionniers de la chanson moderne algérienne site Äsri. Dans les années 1940, alors que le Jazz faisait fureur, beaucoup de chanteurs connus pour leur maîtrise du Hawzi ou passés par l'école andalouse s'étaient mis à la page en chantant des airs mêlant le classique algérien, le Hawzi et le Chaâbi à la chanson moderne de l'époque. Une dizaine de chanteurs était à l'avant, notamment Selim H'lali, Lili Boniche, Badreddine Bouroubi qui était également l'un des plus brillants comédiens de l'époque, virtuose de la guitare et compositeur et bien sûr, Abderrahmane Aziz dont la voix sublime pouvait lui permettre de slalomer entre les différentes gammes et glisser en douceur entre les sonorités algéro-espagnoles embellies par le Passo doble qui était à la mode durant ces années d'or de la chanson algérienne.
Une voix exceptionnelle
Né le 5 juillet 1920 à la Casbah d'Alger, Abderrahmane Aziz, de son vrai nom Aït Mira sera marqué par son passage des l'âge de 6 ans par l'école coranique de Djamaâ Sidi Ali à Bab Jdid sur les hauteurs de la Casbah d'Alger et par l'école Echabiba et les scouts. C'est dans les scouts qu'il découvre les chants patriotiques, leurs textes et leurs rythmes qui l'inspireront durant toute sa vie. C'est également dans les locaux des scouts musulmans algériens (SMA) qu'il se démarquera par cette voix exceptionnelle qui le mènera plus tard vers le professionnalisme et la célébrité. La voix exceptionnelle de Abderrahmane Aziz, sa façon de chanter, de se tenir sur scène et le choix des textes qu'il interprétait touchant notamment, à la liberté, les problèmes de société et la religion faisaient qu'il n'avait jamais eu de concurrents directs. Les grands comme les petits, femmes et hommes écoutaient ses chansons en famille et les apprenaient. Quel est l'enfant ou l'écolier qui n'a pas appris ou chanté «Ya Kaâba Ya Bit Rebbi» dont la musique a été composée par le grand virtuose du luth Ray Malek. Qui n'a pas été touché par la chanson Laâma brillamment reprise par Mohamed Lamari '
Simplicité
Sachant que la beauté se trouve dans la simplicité, Abderrahmane Aziz devait son grand succès, justement à la simplicité des textes qu'il chantait, à la musique bien composée et sa voix limpide qui lui permettait d'être à l'aise durant ses concerts. L'artiste savait sourire quand le texte le demandait et montrer des airs de tristesse par les traits de son visage car il était passé par l'école des grands artistes de l'époque et était également comédien. L'artiste avait joué dans plusieurs pièces de théâtre et la télévision algérienne garde quelques enregistrements de ses sketchs aux côtés de grands comédiens tels que Mohamed Touri, Rouiched et Sid Ali Fernandel. Abderrahmane Aziz est l'un des rares chanteurs dont la côte n'a pas baissé durant toute sa vie bien que ses disques n'étaient pas du genre à faire danser les jeunes ni à être vendus par milliers. Son secret, c'est sa belle voix et le choix des sujets qui touchent tout le monde et qui ne meurent pas. Il a vécu plusieurs décennies à Blida «la ville des roses» et des grands artistes où il a travaillé à l'hôpital psychiatrique Frantz Fanon.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bari Stambouli
Source : www.letempsdz.com