Algérie

La ville des Aigles et des Ponts CONSTANTINE



Constantine, ville touristique par excellence, reste l'un des plus beaux panoramas de l'Algérie. Possédant un passé historique glorieux, la ville des Aigles et ville des Ponts, se distingue par une richesse naturelle particulière dont la fondation remonte à 202 avant J-C. Littéralement coupée en deux sites par un vide illimité, elle est reliée par de nom- breux ponts dont l'un est en construction. D'aucun, n'ignorent qu'elle fût la plus importante ville phénicienne appelé Cirta, devenue la capitale du Royaume de la Numidie lors du règne de Massinissa qui était à l'époque l'allié de Rome. Complètement détruite en 301 après J.C. lors de la guerre entre l'empereur romain Maxence et le gouverneur romain Domitius Alexander, elle sera reconstruite quelques années plus tard par Constantin d'où son nom d'aujourd'hui, Constantine. Jalousement préservée par un gigantesque rocher, Constantine demeure encore la ville de tous les mystères, car elle ne livre pas le secret de sa beauté. Les années ont certes eu raison de sa santé, mais elle continue de résister et d'offrir les plus beaux paysages qu'un touriste ne fait qu'admirer. Elle se relooke néanmoins pour accueillir les invités de 2015 puisque Constantine a été promue capitale de la culture arabe. Au coup d'oeil, les projets en chantier avancent sur instruction du premier responsable de la wilaya, Noureddine Bedoui. Mais en réalité, certains avancent au rythme d'une tortue à l'image du tramway, mais cela n'empêche pas la ville d'attirer beaucoup de touristes d'ici et d'ailleurs.
De par sa position de pôle touristique de premier plan, Constantine est la cité du savoir et des savants, et constitue aussi l'une des pierres angulaires les plus solides du système politique et économique algérien, ce n'est donc pas étonnant qu'elle soit devenue la destination privilégiée des délégations étrangères, dont beaucoup la considèrent comme une ville stratégique et un symbole de la culture arabo-andalouse.
Cette ancienne cité impériale qui impose par sa majestueuse position le respect aux regards de ses visiteurs, après une longue hibernation qui n'est pas due uniquement à la crise sécuritaire qui a sévi durant les années 1990, mais aussi aux multiples fuites en avant de ses responsables locaux successifs, connaît depuis, la mise en service de deux hôtels portant le logo d'opérateurs hôteliers étrangers, une ruée remarquable de diplomates occidentaux et de visiteurs étrangers. De hautes personnalités ont manifesté leur admiration, la qualifiant de ville merveilleuse. La dernière visite remonte au déplacement de l'ambassadeur de France qui n'avait pas manqué d'exprimer son admiration pour la carte qu'offre Constantine à ses visiteurs.
Que des personnalités étrangères de haut niveau se soient laissé envoûter par le charme du panorama constantinois, cela est tout à fait normal. Il ne faut pas oublier que l'écrivain Alexandre Dumas avait consacré une description d'anthologie au monumental nid d'aigle et à sa périphérie. Il choisira des mots magiques en inventera d'autres en la circonstance, lesquels ont été consignés dans une ancienne brochure dédiée au paysage constantinois et aux différents mythes qui y sont nés. Aujourd'hui, en plein programme de modernisation dont le coût s'élève à plus de 7 milliards de dollars, la ville consommera encore quelques cinq autres milliards de dollars pour le compte du Plan quinquennal. Ses habitants attendent avec impatience de voir à quoi ressemblera Constantine de demain.


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