Algérie

La ville de Tolga 16éme-18éme siécle



La ville de Tolga 16éme-18éme siécle
Le Ziban de Tolga (Dhahraoui et El-Gharbi) est la partie la plus riche de la region des Zibans d’Algerie, c'est la que l'on trouve le plus gros pourcentage de belles palmeraies, avec des dattes le plus souvent d'une qualité exceptionnelle, la capitale en est Tolga. L'oasis possède de nombreuses sources et des puits d'eau, son approvisionnement en eau abondant, appuie intensive l'agriculture irriguée, c'est la seule deuxième ville après Biskra. Malgré que la ville de Tolga soit relativement de taille modeste, elle était formée de trois agglomérations, chaque une entourée de murs et de remparts. Le caïd de Tolga Cheikh Bel Mihoub, des Ouled Bou Ziane, un blond de haute taille, d'une très-noble et très-sainte famille, habituée à résider derrière leur édifice, (murailles avec créneaux, mâchicoulis et fossés); Le Cheikh nous montre une agglomération, le village est fortifié, entouré d'un canal, il nous dit: 'Plusieurs fait d'armes se passèrent aux bords de ce canal et qui font le plus grand honneur à la population c'est ici que tomba glorieusement sidi Ali Ben Amor'. Dans l'époque romaine, elle abritait une petite forteresse, et y figure très tôt dans les contes historiques de la période islamique. Le Français, peintre, Eugène Fromentin, lors de sa visite en 1848 la caractérisé 'la Normandie du Sahara'.
Comme la position de Tolga était sur la route du Hadj, et le centre du mouvement des Mourabitoun, aussi un centre de déplacement permanant des dynasties régnantes avec ses contingents fidèles des puissantes tribus nomades pour assurer la sécurité dans le périmètre qui constituera désormais leur territoire.
Tous les Arabes Hilaliens de la région sont sous l,autorité des émirs Douaouda Ryah des Beni Hilals.
La ville de Tolga était sous la domination du groupe Ouled Bou Ziane (Les fils d'Abi Ziane de la dynastie des Zianides, qui représentaient l,administration Zianide, Turc et puis Française jusqu’à 1954 ), qui on formé une aristocratie rustique, revendiquait les origines Fassi idrissi, de Fès (pour confirmer leur descendance du Prophète Mohamed que la paix & la bénédiction de Dieu soient sur lui); Tandis que l'historien Abderrahmane ibn Khaldoun contrairement à son frère Yahya, confirme que les Zianides sont des Berbères Zénètes des Bani Abdelwad.
L'oasis de Tolga se vantait de ses nombreux établissements religieux, six mosquées et au moins une puissante Zaouïa de Sidi Ali Ben Amor; Selon la légende familiale, les ancêtres de Sidi Ali Ben Amor Al-Idrisi Al-Hasani (mort en 1842) avait émigré de la Seguia al-Hamra autrefois au XVe siècle, ils ont été attirés par les Ziban; La zaouïa, près de 1000 élèves la fréquentaient, offre aux étudiants non pas seulement le Coran, le hadith, le fiqh, mais aussi l'arabe classique la littérature, la théologie ou kalâm, les sciences mystiques et l'astronomie. La zaouïa est spacieuse avec 60 chambres, elle possède l’une des plus belles bibliothèques du monde renfermant près de trois mille manuscrits. La confrérie avait été fondée en 1770 par Mohamed Abderrahmane et Guetchouli El Djerdjen El Azhari, en expansion à partir de 1793, elle est introduite dans le sud constantinois par Mostefa Ben Mohamed Ben Azouz (né à El Bordj Tolga) qui fonda la zaouïa de Tolga, puis se retira à Nafta en 1844. Soutenu par 17000 adeptes en 1865 ; Mohamed Ben Azouz donne comme épouse sa fille, Dhakhira, à Sidi Ali Ben Amor. Ainsi, les deux familles sont étroitement liées non seulement par le lien Rahmânîya mais aussi par des liens matrimoniaux.
La position dominante de Ouled Bou Ziane à Tolga du XVé au XVIIé siècle pourrait être du d'abord à la chute de Tlemcen, ou avoir reposé sur des motifs religieux au cours de la grande diaspora maraboutique. L'un des leurs, Cheikh el fakih Sidi Ahmed Ibn Abi Ziane Tolgui, quitta Tolga destination Laghouat en 1652, 1685 raconta au ''rahala'' émir du hadjidj Ibn Nacer Dara'i Al-Maghribi que ses parents avaient migré à Tolga après la chute de Tlemcen par les turques vers 1554, décédé à Laghouat, enterré prés de son jardin 'Bousténe el kheir' en 1709‘’ . Des historiens disent que les Arabes Douaoudas et les Ouled Bouziane se sont installés à Laghouat, les Ouled Bouziane ont construit les villages (Ksour) de Medjel et de Sidi Mimoun. De Tlemcen, en 1698 le marabout Sidi Hadj Aïssa s'établit à Laghouat (c'est le sain patron de Laghouat).
Cependant, le Ouled Bou Ziane avait évolué vers notables séculaires avec le statut makhzen, avec des cravates au gouvernement central turc du Dey d'Alger. Dans le livre de l’histoire d’Algerie de Moubarek Elmili : Apres la chute de Tlemcen en 1554 des emirs Zianides ont quittés Tlemcen, les Beni Chouaib, les Chouchaoua et les Ouled Moussa se sont installés à El Attaf, et un autre groupe s'est installé dans les Aures. (Dr Abu al-Qasim Saad Allah, dans son livre d’histoire, l'Algérie Culturelle de l'année 1998 a écrit: Le début du 19éme siècle Tolga était partagée en deux saff; Le Saff qui regroupe les habitants de l'oasis, et le saff des personnalités notables religieux de Fès des Ouled Ziane (Beni Ziane), qui se sont convertis en administrateurs (makhzen) dans l'administration turc. Le Ouled Bou Ziane on ainsi représentait un groupe d'héréditaire, depuis leur migration jusqu'aux années 1954... Dans la période ottomane Turque, les cheikhs de Tolga ont été exonérés de tout impôt et ont reçu l'investiture de Burnous du bey de Constantine.
La révolte à petite échelle dans tout le pays et Les dangers de la médiation Sainte.
Dans l'Oasis de Zaatcha ,3 à 4 km de Tolga; Surgit Cheikh Ahmed Bouzeyane ancien porteur d'eau à Alger, Cheikh de la Tarika Derkawia au Ziban de Tolga, Cheikh de Zaatcha et du Zàb Dhahraoui sous le califat de l'émir Abdelkader, marabout à ses heures, Cheikh Ahmed Abi Ziane (Bouzeyane) avait repoussé en 1833 l'assaut de 3 ou 4000 turcs du Bey Ahmed de Constantine. Maître de la révolte de Zaatcha contre les français, avec des relations nombreuses dans les oasis du Sahara Constantinois et dans les Aurès. Cheikh Ahmed Bouziane se disait aussi Fassi Idrissi, descendant du Prophète Mohamed que la paix & la bénédiction de Dieu soient sur lui. Certains écrivains d’histoire disaient qu’il était des Douaoudas d'autres disaient qu'il etait des Ouled Bouziane (fraction dans les Chaouias de oued Abdi).
Sanglant combat souvent éclaté entre le Ouled Bou Ziane et les ahl Tolga, ou d'autres villages, inévitablement provoqué par l'exercice de l’extraction fiscales. Ahl Tolga ‘’Les gens de Tolga’’. Ce Saff regroupe les habitants de l'oasis et les maîtres autrefois dans un passé lointain avant la prise de contrôle d’Ouled Bou Ziane.
En 1839 les oasis de Zâb el guebli sont sévèrement châtiées par Bouaziz Bengana compétiteur de Ferhat Bouakkaz des Douaouda. Les Français ayant refusé de lui envoyer des renforts, Ferhat Bouakkaz se tourne alors vers l’émir Abdelkader; En 1841 Ferhat harcèle les nomades des Bengana. Mohamed Seghir Cheikh de Sidi-Okba, allié de Ferhat, rallie les Ahl ben Ali et rentre avec eux à Tolga. Mais comme d’habitudes, au départ de Bengana au tell, Ferhat réoccupe Biskra et les Ziban. Les Bengana, revenant en automne, Ferhat s’installe à Ain Khadîdja Tolga (Farfar), attaqué, il se refuge dans Sébkha Tolga (entouré de murs et de remparts) chez Ouled Bou Ziane. L'été de 1842, alerte de deux contingents armés avant Tolga; D'un côté était le Cheikh de Sidi Okba, Mohamed Seghir, toujours au service de l'émir et allié de Ferhat, contre les forces de Bengana, la moitié de la population de l'oasis avait déclaré de soutenir le Bengana, le reste a rejoint l'autre Saff sous Mohamed Seghir. Les Ahl Tolga, publiquement manifeste leur rejet de l'ordre politique par le meurtre de leur cheikh, qui a été frappé par les rebelles de Tolga; Ouled Bou Ziane n'ont pas intervenu auprès du Cheikh de Sidi Okba, (C'est comme si rien ne s'était passé), tandis que ceux de Bengana ont livrés bataille; Tolga qui avait été longtemps soumise à la domination de l'ancien hit Ouled Bou Ziane; En fait, une lutte âpre avait déclenché entre les familles de l'Algérie, grands guerriers révoltes à petite échelle dans tout le pays contre les potentats locaux, comme le précédent le Ouled Bou Ziane; Cherchant à éviter de nouvelles effusions de sang, Sidi Ali Ben Amor, offre une fois de plus à la médiation en tant que Cheikh Rahmânîya puis chef de la subsaharienne ; Suivi par un cortège solennel de notables soufis et ses frères, ses adeptes portaient les bannières de la famille de Sidi Ali et de la tariqa Rahmânîya; A peine le Saint soufi a franchi le seuil de sa Zaouïa, alors frappé d'une balle perdue dans sa poitrine, le tuant instantanément. Sidi Ali est assassiné accidentel, la balle avait été destiné à frappé le Ouled Bou Ziane. Épouvanté, les responsables ont fui dans la panique; Tuer un chef de file soufi c'est d'inviter la colère de Dieu, le cheikh de Sidi Okba ordonne à ses forces le retrait immédiatement; La bataille pour Tolga a été reportée; Sidi Ali Ben Amor a été enterré dans le cimetière de famille attaché au centre Rahmânîya. L'automne de 1842 Ferhat Bouakkaz, tué alors qu'il tentait de rallier les Bouazid à sa cause. Le Caïd Cheikh Bel-Mihoub dans la Zaouïa nous fit remarquer un garçon de 10 à12 ans blond aux yeux bleus y était agenouillé parmi les fidèles: '’c'est le fils du défunt sidi Ali Ben Amor’’. Tolga avait donc son marabout avant que Paris n'eut Affre son Archevêque. Sa mort a apporté un changement dans l'ordre de leadership.

extrait des documents du net


bonjour a tous moi je suis le fils de hani youcef ben amar ben arrahmani on vien de la tribu ahl ben ali jaimerai bien connaitre les gen de ma famille
hani zoheir - batiment - paris, France

27/12/2013 - 162000

Commentaires

bonsoir je suis le fils de gana rabah née a tolga aujourd'hui mon papa est decedé je suis partie l'enterer en algerie je sais que je viens d'une grande famille et j'aimerais correspondre ceux ou celle qui se reconnaitrons me faire un petit coucou comme je vous dit mon papa est algerien et ma maman est française mais mon coeur est pour l'algerie je ne peux y vivre car je suis un gros malade je remercie a tous se qui se manifesterons bonjour a l'algerie cordialement
gana josé - invalide - marseille, France

23/01/2012 - 25986

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)