La révision, maintes fois effectuée du plan de circulation de la ville ne semble point être satisfaisante, Mostaganem se noie encore et de plus en plus sous l'affluence croissante des véhicules qui empruntent ses axes routiers. La réalisation d'un parking à étages, promise depuis belle lurette, parait être remise encore aux calendes grecques et se garer en ville ressort de l'exploit et du miracle!Avec un plan de circulation devenu "archaïque" et tant critiqué par les Mostaganemois qui ont du mal à se frayer un passage sans risquer d'être percuter par un véhicule , il est encore si regrettable de constater que ce dernier est définitivement saturé et ne répond point aux exigences d'un trafic routier des plus denses, car se garer en ville ressort de l'exploit et du miracle . A ce jour, les initiatives qui ont été prises pour la réalisation d'un parking à étages, semblent tomber l'une après l'autre au fil des mandats électifs des maires de Mostaganem qui ont promis aux électeurs tant de monts et merveilles pour la perle de la Méditerranée et surtout pour la circulation en ville . Ce projet tant attendu, reste encore une promesse qui tarde à se concrétiser et risque de ne point voir le jour. En ce sens , il est utile de signaler qu'à présent , en ce qui concerne les parkings existants, la déception est totale et l'anarchie reste la reine en ces lieux où l'automobiliste doit s'acquitter d'une somme d'argent à chaque coin de rue pour éviter de se faire agresser ou de voir son pare-brise voler en éclats. A défaut de parkings réglementés, la ville étouffe au quotidien en raison de ces centaines de véhicules qui y circulent, squattant souvent les abords des chaussées. N'ayant pas de places pour stationner, les conducteurs doivent tourner en rond et consommer énormément d'essence, engendrant des conséquences désastreuses en matière de pollution. D'autres, pressés par des engagements professionnels, bravent les interdits, garent leurs véhicules, n'importe comment et n'importe où. Face à cette situation des plus complexes, beaucoup d'automobilistes et en particulier les taxieurs interpellent de nouveau l'A.P.C, la direction des transports et celle des travaux publics pour soulever ce problème devenu presque insoluble. Ils sollicitent une prise en charge des plus urgentes de cette "asphyxie" de la circulation routière de plus en plus embarrassante et génératrice d'un malaise si insupportable qui perdure depuis si longtemps et qui n'ose point prendre fin.
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Posté Le : 07/11/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L Ammar
Source : www.reflexiondz.net