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Des l’âge de la préhistoire , le site de maghnia fut occupe par des groupes humains importants comme en témoignent quantités de quartzites, de basaltes, de grès, de silex taillés et ouvrés, recueillis sur le territoire de maghnia et dans ses environs immédiats « oued Mouilah » Ce fut un établissement phénicien d’abord, puis un post romain, appelé, d’après les bornes milliaires NUMERUS SYRORUM ou simplement SYRORUM ou SYR . les romains établirent la un camp militaire, entouré d’un fosse large et profond, flanqué de tours carrées et où l’on entrait par 4 portes.
Un grand nombre d’inscriptions tumulaires Votives ou de bornes milliaires, de découvertes plus tard et une épaisse couche de cendres, de charbons, de débris retrouvées dans tous les environs, à une profondeur à peu prés uniforme, ont prouvé l’existence de ce poste Romain, qui à dû être détruit par un incendie. Plus tard, quand la domination romaine eut complément disparu, les remparts de l’ancien castellum subsistèrent ; de là, le nom de « SOUR » (rempart) donné parfois par les autochtones à Maghnia et sans rapport avec le SYR des Romains. Un important Marché de nomades se tient régulièrement auprès de l’ancien camp romain. En effet, par sa situation géométrique, au centre d’un long et étroit couloir entre Tlemcen et FES est facilement accessible, d’autre part, aux montagnards du sud et aux habitants du littoral, Maghnia ne pouvait manquer d’être un lieu important d’échanges.
C’était, par excellence, le lieu tout indiqué pour les rencontres des tribus dont les campements s’élevaient sur tout le territoire environnant. Les plaines étaient généralement habitées par des arabes nomades qui consacraient à l’élevage des moutons, des chevaux, des chameaux et à la culture des céréales, le peu de temps que leur laissaient les guerres intestines et le pillage. Ils formaient environ 1/5 de la population totale, les kabyles vivaient dans les montagnes. En certaine endroits, ils ont pris les habitudes nomades des arabes, et presque partout, à l’imitation de ceux-ci, ils se faisaient une guerre acharnée. Mais ils étaient plus industrieux, cultivaient le sol avec plus de soin, élevaient du gros bétail, plantaient des arbres comme en témoignent les immenses orangeraies de zegzel dans les BENI-SNASSEN.
C’était à Maghnia que les adaptes des deux types d’économie présentaient leurs produits. Sous la domination arabe lui fut donné le nom de Lalla-Maghnia. Ce nom est celui d’une sainte musulmane toujours vénérée dans la région y compris par une grande partie des membres des tribus marocaines des Angad. Elle a été inhumée prés de Maghnia. C’est le lieu de même où se trouve encore aujourd’hui la Kouba dans laquelle, disent les arabes, elle ne cesse de faire des miracles. Ce mausolée n’offre rien de partiellement artistique ; c’est la Kouba dans tout ce qu’elle a de plus ordinaire, Elle a été élevée vers la fin du 18éme siècle. An 1836 au moment où la première expédition française entrait à Tlemcen, les Ruines du camp militaire romain de Lalla-Maghnia furent signalais au officiers français. Ce ne fut que 7 ans après, au mois de novembre 1843, qu’elles furent exploitées par le général Bedeau accompagné du Commandent Martimprey. C’était au moment où l’émir Abd-El-kader venait de se réfugier au Maroc.
Historique de Beni Ouassine:
Ouassini en langue berbère ancienne signifie «sympathique»; cette population qui est à l’origine même de l’existence de la ville de maghnia, sa zone géographique s’étend de mssirda du nord en longeant la bande frontalière avec le Maroc à l’ouest passant par la fameuse plaine de maghnia jusqu’à la fleuve de la Tafna à l’ouest. Les Beni Ouassine se sont officiellement installé dans la région à l’époque des zianides, ils descendent de sidi M’hammed el-Ouassini, qui est venu avec ses cavaliers prêter main forte aux Zianides dans leurs campagne contre les dynasties ennemies. Les Beni Ouassine étaient connu à l’époque de leur armée forte et leurs cavaliers féroces et ses hommes guériés. L’émir Abdelkader a trouvé en cette population des hommes disciplinés pré-disposé à l’art de la guerre, qu’il n’a pas hésité à la considérée rapidement une des principales pilier de son armée. Le fruit de cette confiance se fut récompensé pendant des années, car maghnia était la dernière région de l’Algérie à avoir tombé dans la main de colonisateur français, et ce 17 ans après la conquête d’Alger en 1830.
les tribus de Beni-Ouassine se composent de: Bekhata (beni ouassine lekbare), Lâtamna, ouled maâider, ouled ryah, ouled kaddour, ouled moussa, ejjrabââ,…etc.
Pour plus d’informations: tarikh chamal ifrikiya, (ibn-khaldoun)
Historique de m’sirda :
Cette région faisait partie au 3éme siècle notre ère de la Mauritanie cessarienne, les m’sirda appartiennent à la race zénete (zianides), ils descendent d’istilen père des tribus maghraouennes, plus prés de nous, d’ibn k-hazer, l’ennemie des Fatimides de Kairouan (début de x siècle ) et de ziri ben atiya, avec lequel ils se seraient installés dans la région d’Oujda quand aux éléments arabes, ont de commun leurs prétention à une ascendance Chérifienne :
les ouled abdelmoumen Par l’intermédiaire de Moulay abdelkader el djilali quand à la tribu d’anabra ,elle est venue se joindre aux m’sirda que pour échapper à la domination turque, ils se disent Originaires de Tlemcen et descendent d’yaghmouracen, le fondateur de la dynastie d’abdelouadite de même que Beni mengouche et atiya venues d’angad, les tribus de m’sirda se sont reconvertit en Taibia, Ziania, Karzazia derkauia kadiria et salmania, la division des M’sirda en fouaga et thata en avril 1942 devant le domination française M’sirda thata tombait en 1843 sous le force du général Bedeau, puis fouaga une année après sous la force du général Lamoricière – administrativement c’est l’arrête du 21 Août 1925 que mit fin à la tribu de M’sirda en temps qu’unité raciale- les tribus de M’sirda se composent de 16 unités (familles) Bekhata , Beni Sedrata, Kaezaouia, Mehada, Khada, Kouarda, Ouled ben Ayed, Aghrem, Mefi, Anabra, Ouriache, Bedar, Ouled ben Chaib, Ouled ben Yahia, Elhouaren.
Pour plus d’informations contacter l’association de sauvegarde de partrimoine culturel de la région du M’sirda et ses environs (ADJIAL
Posté Le : 08/09/2007
Posté par : nassima-v
Source : http://maghnia.online.fr