Le laboratoire«Villes et Santé» du département d'architecture et d'urbanisme de l'université Mentouri organise à partir de demain, et durant deux jours (les09 et 10 décembre), un séminaire international éponyme, dédié précisément àcette équation irrésolue, prise dans sa globalité, comme le soulignel'argumentaire des organisateurs, et qui offre aux différentes disciplinessociales (géographie, urbanisme, sociologie, économie, anthropologie), médicales(épidémiologie) ou en rapport avec l'environnement (économie, chimie, biologie),des objets d'études et de recherche opportuns.L'idée de ladémarche, soulignent le Pr Aberkane,président du conseil scientifique, et le Dr Labii, présidentdu comité d'organisation, est de «développer un partenariat, en rapprochant lesdifférents acteurs concernés et ceux de la politique de la ville et surtoutd'identifier ensemble les problèmes, de définir des priorités et d'envisagerdes programmes d'intervention». Les pistes de réflexion au menu de ce séminaireet qui ne sont «ni limitatives ni exclusives», précise-t-on, se déclinent pourl'essentiel autour de cinq principaux axes: «La ville et la transitionépidémiologique», «Des maladies psychosociales à la délinquance et auxviolences urbaines», «Santé et environnement urbain», «Architecture eturbanisme, projet urbain et santé», «La ville et la santé dans les approchesdisciplinaires et interdisciplinaires».Ce rendez-vous dehaute tenue scientifique se réclame, et c'est la volonté déclarée de sesanimateurs, des leitmotivs stratégiques énoncés, en la matière, parl'Organisation mondiale de la santé. Les propos de l'OMS, «rendrel'environnement plus favorable à la santé», dont se proclament lesorganisateurs de ce séminaire, tracent les chemins d'une démarche quiconsisterait «à faire que le milieu social dans lequel vivent les gens - viequotidienne (maison, village, quartier), milieu éducatif (école, collège, etc.),milieu professionnel (usine, bureau), lieux de rencontre (marchés, etc.) -, contribuedavantage à la santé et moins de maladie».En Algériecomment faire pour que cet engagement devienne une réalité dans chacun desmilieux susmentionnés ? L'implication du laboratoire «Villes et Santé» danscette stratégie ne peut se faire, insistent les organisateurs du séminaire, «sansla volonté politique forte des élus locaux, et particulièrement de ceux ayantune délégation sur les thèmes de la santé et de la ville». Le cycle desnombreuses communications au programme de ce séminaire, entre séances plénièreset ateliers (dont l'ouverture officielle se fera, pour rappel, à l'auditoriumMohamed Seddik Benyahia, avecessentiellement, dans l'après-midi d'aujourd'hui, l'accueil des participants), serainauguré dans la matinée de demain, dimanche, au campus Zouaghipar le Pr Djamel Zoughailech(médecin-chef du service épidémiologie et médecine préventive au CHU deConstantine), avec pour thème de son intervention «L'impact de la ville sur lesrisques sanitaires. La réalité algérienne».
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Posté Le : 08/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Benmohamed
Source : www.lequotidien-oran.com