Qu'est-ce qui fait que la circulation à l'intérieur du périmètre urbain de la ville de Aïn Beïda se fait péniblement'Principalement aux heures de pointe, il devient excessivement pénible de circuler dans les rues de la ville. Le nombre de voitures ne cessant d'augmenter, le réseau routier s'avère obsolète pour les contenir et permettre une fluidité de la circulation. Qu'on en juge : Aïn Beïda a hérité d'un centre urbain avec des rues par trop étroites, dont certaines ne permettent l'accès qu'à un seul véhicule et dans un seul sens. Ajoutons à cela le stationnement qui se fait parfois des deux côtés de la rue, comme c'est le cas à Abbas Laghrour, où parfois les conducteurs gênés usent et abusent des klaxons pour solliciter le passage.Il y a bien longtemps que l'on a fait état d'un nouveau plan de circulation, mais les choses tardent à se concrétiser, au grand dam des chauffeurs, qui ne savent plus où donner de la tête. «Je préfère aller en ville à pied, nous confie un habitant, que de prendre ma voiture. C'est plus rapide et puis j'évite à mon véhicule de se faire tamponner». Il n'est pas le seul à se plaindre de la situation qui prévaut dans le centre d'une ville qui souffre de multiples problèmes. N'oublions pas de signaler que la situation empire avec la multiplicité des motocycles qui roulent obstinément d'un côté ou de l'autre de la chaussée.Certains se font renverser par des voitures. Autant dire que personne ici ne respecte le code la route, d'autant qu'il y a manifestement insouciance et inconscience de la part de nombre de nos concitoyens. A relever aussi le manque de feux tricolores à même de réguler la circulation. Cela se remarque au niveau des grands carrefours de la ville, tant à l'est qu'au sud et à l'ouest. Le seul qui continue à fonctionner cahin-caha est celui du nord, à hauteur du boulevard Mansouri et que personne ne semble respecter. «Chez nous, ajoute un citoyen, les conducteurs de véhicules n'en font qu'à leur tête.Quand il n'y pas de voitures dans le sens inverse on appuie sur le champignon pour traverser, quitte à enfreindre le code». Un autre citoyen relève que «s'il y a une telle circulation, c'est parce que beaucoup de gens utilisent des véhicules pour le plaisir». Une bonne note pour la ville cependant, c'est l'existence de routes de contournement aux quatre coins de la cité. Des contournements qui évitent en somme aux poids lourds de traverser la ville.
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Posté Le : 29/03/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Baâziz Lazhar
Source : www.elwatan.com