Algérie

LA VIEILLE VILLE D'ORAN



LA VIEILLE VILLE D'ORAN
Départ de la Place Foch : anciennement champ de manœuvre, hors des murs de la-Vieille Ville, " Marché aux puces " jusque vers 1867, Place Napoléon, située au Sud de la Porte d'Alger, ouverte dans les remparts, Place d'Armes, où avaient lieu les revues militaires, les " prises d'armes ".
L'Hôtel de Ville y a été construitt en 1882-1886, le Théâtre en 1907, et le Monument de Sidi-Brahim commémore le combat qui a eu lieu au marabout de ce nom en 1845, -dans les Trara, sous le commandement du Colonel Montagnac.
Remonter le Boulevard Joffre, quartier des grossistes israélites. A droite, un peu plus haut que les Magasins Darmon, le No 12 offre un type de maison israélite rappelant celles occupées par les Musulmans avant 1830, cour intérieure et revêtement en carreaux vernissés.

Descendre la rue Philippe, conduisant autrefois de la Vieille Ville à la Porte d'Alger et qui descend aujourd'hui à la Place Kléber et quartier de la Préfecture. Rue principale de l'ancienne ville .
A gauche, Rue de Gênes, rue typique, en escalier, d'une ville méditerranéenne, vue sur la montagne de Santa-Cruz et le minaret de la Mosquée du Campement. Ancienne prison civile française à l'emplacement d'un Bain rnaure à gauche, ancien collège des Jésuites à droite. Rue occupée par les fonctionnaires français vers 1840. Aujourd'hui quartier pauvre, envahi de plus en plus par les magasins et la population musulmane.
Mosquée dite du Pacha, construite par les Turcs, en 1792, avec l'argent provenant du rachat des prisonniers espagnols, après le départ définitif des Espagnols. Joli minaret octogonal extérieur. On peut le visiter en s'adressant au gardien. Type de Mosquée à coupoles sur plan carré. Bassin à ablutions entouré d'une gracieuse arcade. Salle de prières ; coupole octogonale de 11 m. 50 de diamètre, reposant sur 12 arcs, dont deux à chaque pan coupé. Gracieux mirhab et nimbar. Sur la terrasse : point de vue sur les rues étroites et moyenâgeuses du quartier et sur les coupoles. Du haut du Minaret, vue générale sur l'ancienne ville, la mer, la montagne, le ravin Ras el Aïn.
A droite, en descendant, entre le Minaret . et l'entrée de la Mosquée, un raidillon conduit au Château Neuf.

Ancienne demeure du Bey, résidence actuelle du Général commandant la Division d'Oran. Les appartements ont conservé leur style hispano-mauresque : Château Neuf, type de château fort avec pont-levis, ancien Ras el Cacer (tête de la forteresse) des Arabes, Rosalcazar des Espagnols. De hautes murailles enserrent les ouvrages avancés construits au XVIIIe siècle. Au Nord-ouest, " Donjon des Maltais ", bâti vers 1347 par le Sultan mérinide de Fez, Abou Lhasen, constructeur de la Mosquée Sidi Bou Médine à Tlemcen. Au-dessus de la porte d'entrée : inscription espagnole de 1760, inscription turque de 1792. Défendant la ville contre les ennemis venant de la mer.

Plus bas, dans la rue Philippe, une plaque signale l'ancienne demeure d'Hassan, ancien marchand de tabac et Bey d'Oran. en 1700. Une inscription en arabe existe sur l'enduit du mur.
A gauche, en descendant, Passage Maufray, construit en 1841 pour faire communiquer les rues Philippe et de Gênes.
On accède à la Place Kléber, Hôtel de la Préfecture datant de 1852.




Place de Ia République, située en avant de l'enceinte espagnole, dont il subsiste la Porte de Canastel ( Rue Haute d'Orléans) et la muraille d'enceinte (derrière le Tribunal de Commerce actuel) et au début de la rue du Matelot Landini. Ancienne Mairie d'Oran (Compagnie des Eaux). Buste de l'ingénieur Aucour, qui a rédigé les premiers rapports techniques sur l'urbanisme d'Oran. Du balcon dominant le port, vue sur le site d'Oran : la Baie, le Pic d'Aïdour (Santa-Cruz),, le plateau de Gambetta-Canastel, le village de Christel, la Montagne des Lions, le Massif d'Arzew, le Port, la Promenade de Létang (ancien glacis du Château Neuf). Rue du Matelot Landini, au no 4, ancienne maison française du début de l'occupation. Place Kléber et rue Haute d'Orléans, Porte de Canastel de l'enceinte espagnole (peinte en rouge et encastrée dans les maisons), donnant sur le Ravin Ras el Aïn descendant alors à l'air libre vers la mer et franchi par un pont. Des deux voûtes, une seule subsiste, surmontée des restes d'une tour carrée que l'on voit à droite, en se retournant, tandis que l'on gravit la rampe Madrid, rue principale de la ville espagnole.

Rue de Madrid. - A droite, maison de l'ancien Trésor français, au n° 4. A gauche, on domine le Boulevard Oudinot, construit vers 1838, à l'emplacement du fossé de l'enceinte espagnole de la Blanca. En montant, en face, vue sur le Minaret du Campement ou El Haouari visiter rue Montebello et rue de Madrid (ancien Trésor) .


En continuant, sur la droite, vieilles rues, notamment Rue Sédiman, Rue de l'Hôpital, à population d'origine espagnole.
H6pitai militaire Baudens, construit de 1846 à 1850, à l'emplacement du Colisée et des anciens couvents espagnols.

Eglise Saint-Louis. - Beau point de vue du haut du parvis. Vue à gauche sur la Casbah (harem du Bey, prison militaire, actuelle) ;


à droite : la " Ville nouvelle " espagnole et la rue des Jardins, ouverte en 1844; en face, rampe du Crève-cœur (restes de fortifications descendant dans le Ravin Ras et Aïn) donnant accès à I'Eglise Saint-André (ancien fort espagnol) et au Camp Saint-Philippe ; à droite, Caserne Neuve et Lunette Saint-Louis.
Eglise de style du Midi de la France, première cathédrale construite à l'emplacement de l'Yglisia Major des Espagnols, refaite en 1745 à l'emplacement d'une Mosquée arabe. A l'intérieur, la clef de voûte du maître-autel porte les armes du Cardinal Ximénès, un bénitier repose sur un fragment de colonne torse ornée d'un chapiteau provenant de l'ancien hôtel du Marquis de Mortemar, somptueuse résidence du XVIle siècle.

Au Nord de l'Eglise, la Rampe Rognon fait communiquer la Blanca et la Marine (ouverte dans l'ancien glacis).
Descendre par la rue Desaix, vieilles maisons.
- On aboutit à la Place de la Perle, ancienne Plaza Major, " Place d'Armes " des Espagnols, au centre de la Blanca. Remarquer les vieilles maisons n° 2, 3, 4, face ou Campement ; elles remontent au XVIIIe siècle. Des boutiques à larges baies arrondies ont été installées dans les anciens portiques, édifiés en 1772 ; ils entouraient élégamment la place. Observer notamment le couloir d'entrée et la cour du No 3, ainsi que la voûte de la pittoresque petite rue Charras.

Voir, rue Honschoot, dans la première maison à gauche, la cave, à l'emplacement des anciennes cellules de la prison de la " Maison commune " (Mairie) espagnole.
Rue Charras, visiter le N' 5 (arcades arabes), No 7 l'ancien bâtiment des tabacs et boucheries en 1772.
Prendre sur la Place, à côté du Campement, le tunnel percé de 1845 à 1862, faisant communiquer les quartiers de la Blanca et de la Marine (vers la rue du Matelot Landini).
On atteint la Rue de l'Arsenal (à gauche), ouverte en 1844. Au No 10, un passage privé, dans une vieille maison française, raccorde la rue de l'Arsenal à la rue de Lodi en contre-bas (maison de 1845).
Rue de l'Arsenal, le N°12 occupe l'ancienne Gendarmerie française; au numéro 34, vieilles maisons. On peut aller à gauche jusqu'à la Rue d'Orléans, pour voir une vieille auberge en face et, sur la Place d'Orléans, à gauche, -une ancienne fontaine datant de 1789 (inscription en espagnol) et " La Posada ;antérieure à 1830




De là, on remonte, par les rues Emerat, Lodi et Léoni, puis par la Rue Trotabas, on gagne le pittoresque quartier de la Calère (des fours à chaux). On gravit un escalier qui coupe les rues parallèles, de cachet espagnol, ou napolitain aux noms suggestifs : à gauche, Rue Malaga, à droite Rue d'Alicante. Bientôt, un chemin longe, à gauche, un mur de soutènement retenant les terres. A droite, il domine le quartier de la Marine et atteint le mi-versant du Pic de l'Aidour (ou de Santa-Cruz). Laissant à droite le " Chemin des Suicidés ", un raidillon gagne le pittoresque quartier du Jardin Welsford, du nom du Consul anglais d'Oran qui, en 1830, y possédait une grande propriété. En empruntant la rue d'Islande à gauche, la rue du Capitaine Clavel à droite, la rue Le Coz à gauche encore, on longe le pied de la montagne, composée d'éboulis pliocène et on atteint le pensionnat Saint-Louis (des Sœurs Trinitaires) ; on tourne à droite, on franchit le fossé des anciennes fortifications d'Oran on remarque à droite l'ancienne Porte espagnole du Santon. Cette porte, appartenait à l'importante fortification extérieure de la " Barrera édifiée en 1754. De là, un chemin monte, gagnant soit le Fort Santa-Cruz, soit le Belvédère. On peut retourner sur ses pas et redescendre en ville par l'Eglise Saint-Louis, l'Hôpital militaire et la Place des Quinconces.


Merci detre a notre disposition de l'histoire doran nous espernt avoir des nouvelles concernant notre cartier d'enfance rue de l'arsenal ainsi la calere
Hamidi abdelouahab - Retraite - Oran, Algérie

29/08/2019 - 409127

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