La vieille et le voleur

Il y a une vieille expression qui dit : «Aajouza, hekmete serak fe dhalma» (Une vieille femme a attrapé un voleur dans le noir). Que peut faire une brave vieille femme fragile et esseulée contre un voleur. Rien, seulement compter sur elle-même et prendre son courage à deux mains pour essayer de se défendre. Quand on s'attaque à une pauvre vieille femme et que celle-ci rameute tout le quartier, il n'y a aucune issue pour le cambrioleur. On dit que les vieilles femmes âgées sont très collantes et quand elles mettent la main sur un voleur même dans l'obscurité, elles ne lâchent pas prise quoiqu'il arrive. Tel est pris celui qui voulait voler les personnes âgées et isolées. Les personnes croulantes peuvent rameuter tout le quartier quand elles crient « au voleur ! », lorsqu'elles sont agressées dans la rue ou dans leurs demeures. Prendre une vieille personne pour une victime sans défense à dépouiller facilement, est une erreur. Les femmes âgées poussent des cris et alertent comme une sirène pour réveiller le voisinage et toute la planète s'il le faut. Les vieilles personnes ne sont pas tendres quand elles ont affaire avec des voleurs et des intrus. La ténacité de la vieille personne est un exemple de courage. Lorsque le cri aigu de « dame courage » résonne au milieu de la nuit comme une sirène de pompiers quand elle est attaquée, tout le monde se réveille et accourt devant sa porte. Il ne faut pas croire que les vieilles personnes sont faciles à délester. Les vieilles personnes veillent et ne dorment que d'un seul ?il. Quand la vieille met la main sur un voleur dans l'obscurité, elle ne lâche pas son agresseur et résiste avec des cris à réveiller les morts. « Aajouza, hekmete serak fe dhalma » est une expérience tirée de notre terroir qui glorifie le courage de la vieille femme qui se défend et résiste au milieu de la société.