Algérie

La vie est-elle si amère sous le ciel d'Algérie '



N'est-ce pas tragique d'avoir si mal, au point d'attenter à sa vie en ce mois de clémence et de pardon ' Des personnes dans le désarroi n'hésitent pas à franchir le pas, comme cet homme de 52 ans, retrouvé pendu à un arbre à El Khroub vendredi dernier, ou encore cet autre, âgé de 31 ans, qui s'est suicidé dans le salon de coiffure se trouvant au-dessous de la maison familiale. A El Haria, commune de Béni H'midène, le même jour, un autre cas de suicide a été signalé par les éléments de la Protection civile ; cette fois, il s'agit d'une jeune femme, K. F., 33 ans, retrouvée pendue à une corde à son domicile. Elle était mariée et mère de deux enfants. Cette journée funeste a consigné également la tentative de suicide d'une jeune femme. N'était la vigilance de quelques personnes, l'ayant retenue à temps, la jeune femme se serait jetée par le pont Mellah. Combien encore d'autres personnes nous ont-elles quittés, à leur corps défendant, en ce mois où la violence et la cruauté ont totalement absorbé l'esprit de miséricorde dont on nous a toujours rebattu les oreilles ' La mort, et de surcroît violente, n'émeut plus outre mesure. Une effrayante banalité a caractérisé ces évènements tragiques, comme ces deux décès suspects, survenus jeudi dernier (3 septembre), celui d'un homme de 52 ans, retrouvé sans vie à Bellevue, ou encore d'une femme de 30 ans, dans sa maison sise à la rue Bencheikh Lefgoun, (attenante à la rue Larbi Ben M'hidi) au n°21. Trois abominables crimes ont également défrayé la chronique à Constantine, dont le mobile, dans les trois cas, n'est que le gain, l'âpre lucre, qui vaut maintenant bien plus cher qu'une vie humaine.


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