La victoire de la personnalité nationale à l'heure de la mondialisation

La décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, de consacrer Yennayer, premier jour de l'An amazigh, le 12 janvier de chaque année, journée chômée et payée et d'ordonner au gouvernement l'accélération du projet de loi organique portant création d'une académie algérienne de la langue amazigh, est une retentissante victoire pour l'unité nationale. A l'issue du Conseil des ministres qu'il a présidé mercredi dernier, le chef de l'Etat s'appuyant sur la Constitution révisée en 2016, a rappelé que ce texte a définitivement scellé l'appropriation par le peuple tout entier de Tamazight, " elle est aussi langue nationale et officielle, comme ciment supplémentaire de son unité nationale, en même temps que la Nation a mandaté l'Etat pour sa promotion et son. développement " ; Mieux encore, le Président Abdelaziz Bouteflika a instruit le gouvernement de ne ménager aucun effort pour la généralisation de l'enseignement et de l'usage de tamazight, conformément à la lettre et à l'esprit de la Constitution.Ce nouvel acquis renforçant l'unité nationale a suscité au sein de la société algérienne un enthousiasme à la mesure de l'événement. Un événement strictement régional qui déborde largement pour prendre une dimension sociale et politique nationale évidente. L'évolution de la langue tamazight en Algérie, sa performance et aujourd'hui sa généralisation prononcée nourries et animées par les idéaux d'unité nationale et de préservation de l'identité nationale drainés une première fois par le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et ensuite consacrés par la loi fondamentale du pays, est maintenant ressentie à juste titre comme une victoire du peuple algérien tout entier. Comme la confirmation que la voie choisie pour la généralisation de la langue tamazight est la bonne, et que rien n'arrêtera jamais la consolidation des segments de l'unité nationale. Comme une victoire aussi pour cette langue nationale et officielle, une victoire amplement méritée pour tamazight maintenue en vain depuis longtemps et soumise à toutes sortes de manipulations, de conspirations, voire même de complots contre l'unité nationale et aux campagnes souvent venant de l'extérieur les plus odieuses visant la déstabilisation de l'Algérie.
La décision prise par le Président Abdelaziz Bouteflika de consacrer Yennayer, premier jour de l'An amazigh, de rappeler aussi que cette langue est désormais langue nationale et officielle, est le ciment supplémentaire de l'unité nationale, " en même temps que la Nation a mandaté l'Etat pour sa promotion et son développement ", c'est aussi la réponse cinglante apportée à tous les détracteurs du renouveau national initié par le Président Abdelaziz Bouteflika qui, saisissant tous les prétextes, pour alimenter leurs propos tendancieux, s'étaient complus à continuer leur intox pour diviser les Algériens. En fait, ce n'est pas un hasard si la Nation algérienne a gagné dans cet espace culturel et d'identité nationale. Pourquoi ' Tout simplement parce que le Président Abdelaziz Bouteflika poursuit toujours à ?uvrer à promouvoir le rayonnement de la civilisation arabo-musulmane en Algérie et dans le monde comme un patrimoine auquel le peuple algérien a tant contribué à travers les siècles.
Dans cet esprit, le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika a fait de la langue amazighe une priorité dans son programme politique. Promouvoir la culture et la langue amazighe que l'Algérie s'est constitutionnellement réappropriées. Les mesures déjà engagées et celles annoncées à l'issue du Conseil des ministres de mercredi dernier sont désormais à la portée de la main du gouvernement qui devra en faire une mise en application activement effective.
Cette somme d'acquis pour Tamazight vise l'épanouissement de sa culture, prise en charge par l'Etat avec le concours de la société. Ce tabou enfin brisé, l'Algérie est en train de s'investir sans équivoque à faire de la dimension amazighe de son identité un facteur supplémentaire d'unité nationale et de rayonnement dans le monde.
Le peuple algérien tout entier ne s'y est pas trompé, pour accueillir ces nouvelles mesures en faveur de la langue amazighe avec la plus grande joie car il s'agit d'une décision volontariste du Président Abdelaziz Bouteflika de renforcer l'unité de la Nation autour de sa propre identité dans ses trois composantes qui doivent être soustraites à l'activisme politique et partisan. Pour l'ensemble de la société, la promotion de la langue amazighe est une manifestation de la vitalité politico-démocratique de l'Algérie. C'est une épreuve d'endurance pour la consolidation et le renforcement de l'unité du peuple et son résultat traduit à tout moment le niveau de capacité politique et, il faut le dire, idéologique du programme politique en vigueur en Algérie depuis 1999.
La mise en valeur de cette langue a un but. En effet, si la dimension qu'elle constitue s'appuie sur l'identité nationale, le but quant à lui, est à l'autre dimension de tout le peuple, en tant que facteur dynamique de l'unité nationale, elle-même engageant tout le corps social qui l'a engendrée. Ici un rappel d'un paragraphe du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika : " Nous ?uvrons enfin à faire connaître à nos enfants leur Histoire plusieurs fois millénaire.
La Nation est légitimement fière de sa glorieuse lutte de libération nationale, événement mondial retentissant. Ses nouvelles générations nées dans la crise douloureuse doivent imprégner et s'imprégner aussi de tout le passé glorieux de leurs ancêtres à travers les siècles et les millénaires. Par l'identité nationale unificatrice et par la connaissance de leur Histoire et de ses enseignements, les enfants de l'Algérie consolideront leur personnalité nationale à l'heure de la mondialisation et ils renforceront leur fierté d'appartenir à leur grande Patrie ".