Algérie

"La victimisation ne marchera pas avec moi"




Abdesselam Bouchouareb ne veut plus entendre parler de Rebrab! Il a même piqué une colère noire quand les journalistes ont posé une question sur les accusations de blocage colportées par l'homme d'affaires contre les autorités algériennes.En effet, en marge de la rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères et les opérateurs qui l'accompagnaient qui s'est tenue hier à la résidence d'Etat Djenane El Mithak, le ministre de l'Industrie et des Mines répondait normalement aux journalistes jusqu'à cette fatidique question sur le patron du groupe Cevital. «Je ne veux plus entendre parler de cette question.Tout le monde connaît les procédés de victimisation utilisés par cet homme. C'est plus vieux que le monde. Mais même la victimisation a des limites...», a pesté sur un ton très coléreux un Abdesselam Bouchouareb, habituellement calme et serein.«Il n'arrête pas de se poser en victime de l'Etat. Mais tout le monde sait comment M.Rebrab est aujourd'hui à la tête du premier groupe industriel privé algérien», a t-il affirmé. «Il est à un niveau de capitalisation de près de quatre milliards de dollars. Ceci n'est pas le fait du hasard. C'est tout simplement parce qu'il a eu les aides et les appuis continus de l'Etat. Beaucoup d'opérateurs rêveraient d'avoir ne serait-ce qu'une petite partie de toutes les aides et facilitations qu'il a eues!», a ajouté avec autant de courroux le ministre de l'Industrie et des Mines.«Je ne vais pas commencer à faire la nomenclature de tout ce qu'il a eu grâce à l'Etat, mais y en a marre de cette victimisation. Basta!», a conclut M.Bouchouareb.Le patron de Cevital, Issad Rebrab, se plaint tout le temps de prétendus blocages de ses projets. Il a récemment remis une couche, il y a quelques jours dans la presse nationale, en accusant le gouvernement de saboter ses projets dans la pétrochimie, la sidérurgie et la trituration des graines oléagineuses. Cette dernière sortie semble être la goutte qui fait déborder le vase. Y en a marre de son ingratitude, l'Etat lui répond...




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