Algérie

La valse des entraîneurs commence



À peine jouée la 3e journée de Ligue 1 que certains clubs s'impatientent déjà pour changer d'entraîneur. C'est d'ailleurs connu : lorsque les résultats ne suivent pas, le responsable de la barre technique est le premier fusible qui saute. C'est le cas du WA Tlemcen, qui a trouvé samedi dernier un accord avec son entraîneur Kamel Bouhelal pour la résiliation à l'amiable du contrat liant les deux parties. L'accord conclu à Alger porte sur le paiement d'un salaire supplémentaire à l'entraîneur en guise d'indemnité, après que la direction du club a émis le v?u de se séparer de son coach engagé lors de l'intersaison, a-t-on appris. L'éviction de Bouhelal fait suite à deux défaites de suite concédées par les Zianides, dont la dernière défaite contre le MC Alger (2-0) au stade du 5-Juillet, dimanche passé, pour le compte de la 3e journée du championnat. Arrivé l'été passé à Tlemcen, l'ex-driver du WA Boufarik (Ligue 2) a hérité d'une équipe complètement remaniée, la direction du club ayant engagé pas moins de 17 nouveaux joueurs.La direction du WAT, qui n'a pas été patiente avec son technicien, n'a toutefois pas dévoilé encore le successeur de Kamel Bouhelal. Le WAT compte trois points grâce à son unique victoire à domicile contre le NC Magra (1-0) lors de la 1re journée, avant d'enchaîner avec deux défaites contre le RC Relizane (2-1) et le MCA (2-0). L'autre pensionnaire de la Ligue 1, le MCO, a décidé aussi de se séparer de son entraîneur, Azzedine Aït Djoudi, d'un commun accord. Aït Djoudi a fini par partir après avoir boudé les deux séances d'entraînement au lendemain de la défaite face au Paradou AC (4-2), suscitant la colère du président du MCO, Tayeb Mahiaoui. Ce dernier avait signifié dernièrement qu'il était "indécis" au sujet de l'avenir de son coach.
La position du premier responsable du club phare de la capitale de l'Ouest n'a pas été du goût d'Aït Djoudi, qui a décidé de jeter l'éponge. Avant le MCO et le WAT, des clubs se sont déjà séparés de leur coach. C'est le cas de la JS Kabylie, qui a mis fin à la relation de travail avec le technicien français Henri Stambouli. Ce dernier, engagé l'été dernier par la direction de Chérif Mellal, n'a eu l'occasion de gérer que la double confrontation des Canaris en Coupe de la CAF contre les FAR de Rabat (0-1), (2-1), et a fini par quitter le club suite à un différend avec la nouvelle équipe dirigeante de la JSK, sans avoir l'opportunité de gérer le moindre match de championnat. Au train où vont les choses, il est certain que d'autres entraîneurs vont sauter lors des prochaines journées.


Ahmed Ifticen


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