Algérie

La valse des arrestations



La série des arrestations des hommes d'affaires et les hauts fonctionnaires de l'Etat ne semble pas connaître un moment de «répit», l'opération prend de plus en plus de l'ampleur, c'est ce qui s'est passé avec Hamid Melzi, l'ex-directeur de plusieurs infrastructures étatiques du tourisme. Les informations qui circulent avec foisonnement à ce propos, précisent que Hamid Melzi «a été arrêté mardi 30 avril, par la Gendarmerie nationale, avec son fils et deux secrétaires». Il faut dire que le nom de l'ex-homme fort des résidences d'Etat faisait la une des sites d'information et autres médias. Depuis que le mouvement populaire du 22 février s'est déclenché et que sa mobilisation s'est consolidée autour des revendications exigeant le départ de l'ex-président de la République, le changement du système et la traduction de ses symboles dans les tribunaux pour des actes de corruption et de malversation et détournement de deniers publics, la justice ne cesse d'instruire des affaires en convoquant en série les hommes d'affaires connus sous le sobriquet d'«oligarques». Les arrestations qui ont touché le patron des patrons comme on le surnommait, Ali Haddad, les trois frères Kouninef et Issad Rebrab et autres noms qui sont soupçonnés d'avoir fait recours à des procédés douteux dans le montage de leurs sociétés ou par rapport aux crédits dont ils étaient bénéficiaires sur fond de népotisme ou de leur proximité avec les centres de décision politique. Hamid Melzi et son fils disposeraient de plusieurs sociétés, la dernière est celle qui aurait été rachetée par ses enfants «L'usine de jus Vitajus avec la somme de 250 milliards de centimes», il faut rappeler aussi que Melzi, le père, était le patron de «cinq sociétés publiques dont l'EGT Sahel, la Société d'investissement hôtelière (SIH), la Société mixte algéro-libyenne de développement hôtelier (SDH), la société de développement hôtelier du Sud». Cette richesse criarde est vue par beaucoup de responsables dans le domaine du tourisme et la gestion des centres touristiques comme douteuse et qui ne reflète pas la carrière professionnelle de celui qui aurait commencé comme «factotum» dans un établissement public étatique de gestion touristique à Moretti. Il faut signaler que le désormais ex-patron de l'EGT Sahel est arrêté pour complément d'enquête judiciaire et son fils serait aussi concerné par l'enquête étant donné que son passeport lui a été retiré et frappé de la mesure interdiction de sortie du territoire national (Istn).


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