Algérie

La Vallée du M'zab, l'exemple



La Vallée du M'zab, l'exemple
Constat - Outre les expériences des étrangers en matière de sauvegarde du patrimoine, l'expérience algérienne a été très efficace au niveau de Ghardaïa, La Casbah et Constantine.
Confrontées pour donner plus de visibilité aux projets de secteurs sauvegardés et les possibilités de prise en charge, ces expériences ont été concrètement expliquées, lors de 2 journées d'étude, organisées au niveau de la wilaya de Ghardaïa, en continuité de la rencontre de Ouargla au profit des responsables en charge de la sauvegarde du patrimoine de Ouargla dont les membres de l'association de la protection du vieux ksar et les étudiants en architecture.
Chapeautée par l'Office de préservation et de valorisation de la Vallée du M'zab (Opvm), cette sortie sur terrain, a également été bénéfique aux 34 étudiants en mastère «Projet Urbain» du département d'architecture de l'université de Biskra (postgraduation Mastères 1 et 2), venus de l'Université de Biskra, avec leurs enseignants architectes qualifiés. Ils ont pu comprendre cette mesure de protection du secteur sauvegardé doté d'un plan permanent de sauvegarde. Cette sortie, a eu le Pr Marc Cote (géographe à l'Université d'Aix-en-Provence) comme membre du staff qui dirigeait ce voyage d'études. Pour rappel, une journée d'étude intitulée : «Patrimoine urbain et architectural, regards croisés», a récemment eu lieu au département d'architecture de Biskra. Louant cette sortie, le Maître de conférences, Azeddine Belakehal, chef du Département d'architecture (Faculté des Sciences et de Technologie, Université Mohamed-Khider de Biskra), considère ces 2 journées de très bénéfiques pour les étudiants qui ont commencé à comprendre, selon lui, l'urgence des actions à mener et l'importance de la spécialisation qui est en manque en Algérie. Il voit aussi, l'importance de la construction en terre, qui fait tache d'huile dans les pays développés. «Nous avons lancé à Biskra le magistère patrimoine urbain et architectural aux Aurès et au Sahara et la construction en terre», nous a-t-il déclaré. Son collègue, l'enseignant Ismaïl Chiab voit que cette virée à Ghardaïa a été très constructive. «Le contact avec le terrain, est très important. Les étudiants commencent à construire des problématiques reliées à la réalité du terrain.» L'étudiante Nouseiba pense déjà à la restauration de la maison de son arrière-grand-père à Souk Ahras, afin de lui redonner vie. Au cimetière mozabite, Ba M'hamed, de Beni Izguen où sont enterrés Cheikh Tfayech et Moufdi Zakaria, les étudiants et les participants dont des experts étrangers ont été subjugués devant cette architecture religieuse locale. Le directeur de l'Opvm, Younes Babanedjar, a expliqué les modes de restauration et l'implication réussie des citoyens qui ont aidé au maintien de leur patrimoine vivant. «Nous avons montré l'exemple de restauration à Bounoura (façade, assainissement), Ksar Ghardaïa, la place du marché, la mosquée du XIe siècle, le barrage de Beni Izguen avec son système hydraulique, le mausolée Ba M'hamed et le ksar de Tinemirine.»


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)