Algérie

La valeur marchande Loin d'un Eto'o ou d'un Drogba



La valeur marchande Loin d'un Eto'o ou d'un Drogba
Le mercato 2013 a pulvérisé tous les records où les 32 premiers transferts ont cumulé plus d'un milliard d'euros. En effet, de Gareth Bale (100 millions d'euros) à Osvaldo (15,1 millions) en passant par Cavani (60 millions), Neymar (57 millions), Isco (30 millions) ou Sakho (19 millions), les clubs Européens ont cassé la tirelire pour s'offrir les meilleurs produits d'un marché de plus en plus irrationnel. Avec l'avènement des nouveaux riches, comme les Qataris ou les hommes d'affaires Russes, les transferts ont pris des proportions inégalables auparavant où les joueurs africains ont fait leur trou, à l'image des stars déjà en fin de carrière comme Yaya Touré, Drogba ou Eto'o.Ce dernier a quitté l'Anji Makhachkala du richissime Suleyman Kerimov, après avoir récolté la bagatelle de 20,5 millions d'euros et devenant le footballeur le mieux payé de la planète, pour Chelsea moyennant 2,3 millions d'euros. Pour les Algériens, le transfert de Belfodil à l'Inter Milan reste celui qui a frappé les esprits avec un montant de 10 millions d'euros plus Cassano sur la balance ! Mais ce montant demeure assez loin devant les grosses cylindrées européennes ou sud-américaines, mais plus élevé que celui qui a permis à Islam Slimani de passer du CR Belouizdad au Sporting Lisbonne et qui devra toucher, selon des sources proches du club lisboète, un salaire annuel de 300 000 euros/an et 11 000 euros/mois sans les impôts. Toujours est-il que la côte des joueurs algériens est toujours en hausse, notamment depuis l'été 2013 et les éliminatoires de la Coupe du monde.
A un tour de la phase finale au Brésil, l'Algérie est le seul pays du Maghreb qui reste en course, d'où un intérêt particulier pour ses joueurs. Un Sofiane Feghouli a vu son contrat prolongé jusqu'à 2016 et blindé à 50 millions d'euros contre tout transfert, soit 7 millions d'euros de moins seulement que la vedette Brésilienne Neymar passé au FC Barcelone pour 57 millions d'euros. Et dire qu'à l'époque, les Assad, Madjer et autre Merzekane n'avaient pas le droit de quitter le pays avant 28 ans et qu'avant eux les Lalmas, Kalem, Betrouni et autre Hadefi auraient pu être des stars mondiales s'ils étaient à notre époque où l'argent coule à flots. Mais un jour, il faudra s'attendre à voir des footballeurs algériens atteindre les sommets en matière de valeur marchande, ce n'est qu'une question de temps.
A. S-B


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