La relative stabilité du dinar teint d'une politique de résilience de la Banque d'Algérie face aux pressions qu'exercent les institutions internationales, et à la mauvaise gouvernance de l'économie algérienne, qui a bien du mal à faire démarrer les réformes structurelles mises en place par les experts dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique.L'Algérie semble promise de conjoncture en conjoncture, à être considérée comme la vache à traire indéfiniment, malgré la crise déduite de la baisse des revenus de la fiscalité pétrolière. Un certain nombre de dispositions ont été arrêté par le gouvernement, sous l'autorité du président de la République, pour stopper l'hémorragie des réserves de change par un contrôle plus strict des importations non essentielles, également par la mise en ?uvre d'une charte sur le partenariat public/privé, synonyme d'ouvertures du capital, par la cession d'actifs des entreprises dans l'espoir de parvenir à une renaissance, ou selon, à une création d'une économie dynamique et diversifiée hors hydrocarbures, ciblant plus particulièrement les secteurs sinistrés qui n'ont pu prendre leur envol, ou en difficultés financières quasi permanentes. La tripartite semblait avoir parachevé les conditions de mise en route des processus de partenariat en balisant par des règles protocolaires bien claires les opérations de fusion, autrement de liquidation à des repreneurs résidents, différemment non résidents, l'essentiel étant de trouver des investisseurs, et des opérateurs économiques prêts à relever le défi de la réussite du nouveau modèle de croissance mis en place sur le plan théorique par le gouvernement, et la pléiade d'experts qui s'étaient penchés sur la remise en cause de la politique rentière basée presque exclusivement sur les ventes du pétrole et du gaz. Les habitudes prises par certaines parties budgétivores se définissant en tant que politiciens en intervenant directement dans le projet de construction à l'état f?tal du renouveau économique de l'Algérie, pour le remettre en cause, sans proposer une alternative crédible au travail qui a été fait par des professionnels, n'a obtenu comme résultat que la confirmation que notre pays est encore loin de soutenir la résilience aux chocs exogènes, et que les opportunités d'améliorer la compétitivité de nos entreprises devra encore attendre, étant donné que les clignotants dans bien des domaines restent préoccupants. La Banque d'Algérie dans sa dernière note de conjoncture le souligne clairement à propos des tendances monétaires et financières au second trimestre 2017, estimant que «les dernières tendances des importations indique un recul de la croissance de l'investissement, et de l'activité économique nationale, et le maintien, voire l'expansion de la consommation, in fine de la demande intérieure brute».
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Posté Le : 26/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com