Algérie

La tuberculose avance à grands pas



La pénurie des tests de diagnostic intra dermo réaction (IDR) et les traitements d'entretien pour les malades atteints de tuberculose compliquent leur prise en charge.
Le traitement et le diagnostic de la tuberculose semblent poser un sérieux problème aux praticiens dans les établissements de santé.
La pénurie des tests de diagnostic intra dermo réaction (IDR) et les traitements d'entretien pour les malades atteints de tuberculose compliquent leur prise en charge. La situation est très grave avec la prolifération des cas de tuberculose, dont le nombre est actuellement de 20 000 cas par an. Une maladie très difficile à faire reculer, selon les spécialistes, en raison de toutes ces insuffisances.
«L'évolution de la maladie est difficilement gérable, d'où la stagnation et le risque de contamination toujours présent. Malgré cela, nous sommes arrivés à avoir des programmes satisfaisants. Mais il n'est quand même pas normal qu'un programme qui date de plus 45 ans soit touché par des perturbations de ce genre, à savoir des ruptures de stocks de médicaments, alors qu'il est exigé d'avoir un stock d'au moins six mois pour ne pas tomber dans l'urgence. Pourquoi ce stock n'existe-t-il pas '», a souligné le professeur Nafti à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose.
Les conséquences peuvent être très graves, nous a-t-il réitéré, avec cette rupture de stock de médicaments depuis plus de six mois comme la Rifamipicine et l'Izoniazidine (RH), une association d'antibiotiques pour l'entretien des patients tuberculeux.
«L'interruption du traitement risque d'augmenter la résistance de la bactérie aux médicaments et automatiquement, la maladie devient plus difficile à maîtriser et il y a moins de chances de guérison», nous a-t-il expliqué avant de signaler : «Actuellement, nous puisons du stock d'un autre médicament destiné au traitement de la tuberculose extra-pulmonaire. Il s'agit d'une association de trois médicaments, mais cela risque également de conduire vers une autre pénurie qui va encore perdurer.»
A noter que les médicaments en question sont délivrés par la PCH qui se trouve en rupture de stocks depuis plusieurs mois.




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