Algérie

La troisième vague divise les spécialistes



La recrudescence des contaminations au coronavirus en Algérie suscite déjà des inquiétudes. Néanmoins, les spécialistes semblent ne pas s'accorder sur l'avènement d'une troisième vague de l'épidémie dans le pays.La recrudescence des contaminations au coronavirus en Algérie suscite déjà des inquiétudes. Néanmoins, les spécialistes semblent ne pas s'accorder sur l'avènement d'une troisième vague de l'épidémie dans le pays.
Si l'on se fie aux bilans quotidiens de suivi de l'évolution de l'épidémie, les chiffres ne suscitent pas grande inquiétude, d'autant qu'ils restent stables autour des 200 cas par jour. Les analyses fournies par les spécialistes, notamment en épidémiologie, ne font pas l'unanimité quant à une troisième vague. Ceci dit, la quasi-totalité des spécialistes s'accordent sur une chose : la vigilance reste de mise et les mesures barrières doivent être respectées à nouveau pour éviter une recrudescence plus dangereuse de l'épidémie. S'agit-il d'une troisième vague ' Intervenant ce vendredi sur les ondes de la radio régionale de Sétif, le spécialiste en biologie clinique et responsable d'un laboratoire de dépistage de coronavirus le docteur Maout Abdelbasset, a estimé que ''la hausse des cas pourra constituer un problème, mais ne s'agit pas d'une troisième vague''.
À ce propos, il a ajouté que ''même si l'Algérie a dépassé le stade de risque, les mesures préventives, notamment le port de masque, doivent être respectées pour protéger les personnes qui ne sont pas encore infectées''. Selon lui, l'immunité diffère d'une personne à une autre, précisant que ''des études ont démontré que les personnes ayant contractées un virus de la souche Covid-19 atteignent une immunité qu'on appelle - l'immunité commune -''. ''Immunité et disparition = des anticorps dans les tests'' L'intervenant a ensuite expliqué que ''83 % des personnes de moins de 65 ans après la guérison du coronavirus ne tombent plus malades et les 17 % restants peuvent être à nouveau infectés après leur guérison''. Dans le même sillage, il a précisé qu'il y a ''une différence entre l'immunité et la disparition des anticorps dans les tests sanguins après une certaine période de temps, qui est dans le cas du coronavirus est de huit mois''. Dr Maout a également expliqué que « La disparition des anticorps après 6 ou 8 mois est très normale pour tous les virus, sauf dans de rares cas où les anticorps restent en permanence ou pendant longtemps dans le sang et leur disparition ne signifie pas la perte de l'immunité contre le virus, car il existe des cellules dites mémoires responsables de la fabrication des anticorps. Le confinement prolongé de 21 jours dans 19 wilayas
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a pris jeudi la décision d'étendre les mesures de confinement partiel à domicile de minuit à quatre heures du matin à 19 wilayas pour une durée de 21 jours à compter du 1er mai 2021, et ce au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, a rapporté un communiqué du ministère publié sur son site officiel. En application des instructions du président de la République, Abdelmadji Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus et l'autorité sanitaire, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a décidé des mesures à mettre en oeuvre au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. S'inscrivant toujours dans l'objectif de préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagationdu coronavirus et soutenue par la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité, ces mesures visent à aménager le dispositif actuel de protection et de prévention au regard de l'évolution de la situation épidémiologique.
Si l'on se fie aux bilans quotidiens de suivi de l'évolution de l'épidémie, les chiffres ne suscitent pas grande inquiétude, d'autant qu'ils restent stables autour des 200 cas par jour. Les analyses fournies par les spécialistes, notamment en épidémiologie, ne font pas l'unanimité quant à une troisième vague. Ceci dit, la quasi-totalité des spécialistes s'accordent sur une chose : la vigilance reste de mise et les mesures barrières doivent être respectées à nouveau pour éviter une recrudescence plus dangereuse de l'épidémie. S'agit-il d'une troisième vague ' Intervenant ce vendredi sur les ondes de la radio régionale de Sétif, le spécialiste en biologie clinique et responsable d'un laboratoire de dépistage de coronavirus le docteur Maout Abdelbasset, a estimé que ''la hausse des cas pourra constituer un problème, mais ne s'agit pas d'une troisième vague''.
À ce propos, il a ajouté que ''même si l'Algérie a dépassé le stade de risque, les mesures préventives, notamment le port de masque, doivent être respectées pour protéger les personnes qui ne sont pas encore infectées''. Selon lui, l'immunité diffère d'une personne à une autre, précisant que ''des études ont démontré que les personnes ayant contractées un virus de la souche Covid-19 atteignent une immunité qu'on appelle - l'immunité commune -''. ''Immunité et disparition = des anticorps dans les tests'' L'intervenant a ensuite expliqué que ''83 % des personnes de moins de 65 ans après la guérison du coronavirus ne tombent plus malades et les 17 % restants peuvent être à nouveau infectés après leur guérison''. Dans le même sillage, il a précisé qu'il y a ''une différence entre l'immunité et la disparition des anticorps dans les tests sanguins après une certaine période de temps, qui est dans le cas du coronavirus est de huit mois''. Dr Maout a également expliqué que « La disparition des anticorps après 6 ou 8 mois est très normale pour tous les virus, sauf dans de rares cas où les anticorps restent en permanence ou pendant longtemps dans le sang et leur disparition ne signifie pas la perte de l'immunité contre le virus, car il existe des cellules dites mémoires responsables de la fabrication des anticorps. Le confinement prolongé de 21 jours dans 19 wilayas
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a pris jeudi la décision d'étendre les mesures de confinement partiel à domicile de minuit à quatre heures du matin à 19 wilayas pour une durée de 21 jours à compter du 1er mai 2021, et ce au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, a rapporté un communiqué du ministère publié sur son site officiel. En application des instructions du président de la République, Abdelmadji Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus et l'autorité sanitaire, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a décidé des mesures à mettre en oeuvre au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. S'inscrivant toujours dans l'objectif de préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagationdu coronavirus et soutenue par la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité, ces mesures visent à aménager le dispositif actuel de protection et de prévention au regard de l'évolution de la situation épidémiologique.


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