La triste Mosta que son Emir n'a pas vue !

Chaque jour, quelqu'un ou quelque chose me rappelle que je suis chez moi. Bienvenue en Absurdistan
Des comptes ' Qui peut en demander à Sidi qui n'a brandi aucun programme pour briguer son mandat municipal ' Réduit au commis d'une bureaucratie sclérosée, Snouci prête son dos aux ratés et à la colère des sujets de sa commune. La perle de Bouteflika ne sera guère plus propre qu'auparavant. Ceux qui occupaient une minuscule buanderie sur les toits des immeubles, ou s'entassaient dans des baraques mi-ferraille mi-parpaing insalubres, s'apprêtent toujours à passer un énième été à l'étroit et dans l'angoisse. Les choses ont empiré à vue d il. Les ordures se sont dressées en montagnes. Les essaims de mouches et de moustiques ont partout installé leurs chantiers. A défaut de chiens errants, les chats ont pris possession des cités. La nuit, la ville est noire ; l'éclairage public est devenu diurne. A travers la voirie en certains endroits à la limite du carrossable, les dos de chameau au lieu d'âne selon les normes, se sont multipliés au gré de l'humeur des riverains. L'agression s'y est banalisée. Le sabre et l'épée se brandissent en plein jour. Partout le piéton a été dépossédé de son trottoir, squatté par les commerçants de l'informel, sous le regard indifférent des policiers activant à la sauvette. Dare-dare, le moyen-âge revient avec ses bandes armées semant la terreur dans les quartiers de ce que Bouteflika croit être la perle de la Méditerranée. L'impunité est totale. Les hôpitaux, les bureaux de postes, les services d'état-civil et les tribunaux sont en permanence débordés, pris d'assaut par une population harcelée. Les lieux de débauche, longtemps circonscris, ont essaimés partout ; leur expansion, facilitée par l'avènement des vagues de nouveaux riches du patrimoine mal acquis. Le ras-le-bol populaire est quasi général. Pas le moindre changement ne se profile, Monsieur le Maire ! Malheureusement !