Algérie

La tripartite sur fond de tension



La tripartite sur fond de tension
La tripartite gouvernement, patronat et UGTA se réunira le 24 février dans un climat tendu. Une réunion qui sera uniquement consacrée au volet social. Mais les syndicats autonomes qui n'ont pas été conviés au conclave n'entendent pas baisser les bras.La tripartite gouvernement, patronat et UGTA se réunira le 24 février dans un climat tendu. Une réunion qui sera uniquement consacrée au volet social. Mais les syndicats autonomes qui n'ont pas été conviés au conclave n'entendent pas baisser les bras.Prévue depuis des mois, le traditionnel meeting entre syndicat, patrons et gouvernement se penchera sur 5 dossiers dont le pacte sur la croissance rénové et le réaménagement de l'article 87 bis sur les salaires vont constituer l'ossature des discussions. Pour cela, le SG de l'UGTA qui a souligné le caractère historique de cette rencontre, estime que pour ce qui est de l'article 87 bis "les moyens seront consacrés pour son réaménagement ou sa flexibilité par rapport aux nouvelles donnes".Or, la principale doléance des autres syndicats était de l'abroger carrément vu que les salaires n'intègrent pas la prime d'expérience professionnelle sur la base duquel l'employeur doit négocier les contrats de rémunération. L' autre point est lié à la disponibilité des moyens financiers pour entreprendre toute revalorisation des salaires si l'article 87 bis serait supprimé.A ce propos, le gouvernement ne voudrait pas aller à l'abrogation pure et simple de cet article mais arriver à un compromis avec l'UGTA. D'autre part, les autres dossiers relatifs au volet social touchent à la relance de l'outil de production national. Le patronat et UGTA revendiquent des actions pragmatiques sur ce sujet. Le SG de l'UGTA considère que «la production nationale est une bataille syndicale et nationale qui engage tout le monde.Il faut s'orienter vers le marché national pour freiner l'importation qui continue de grever la monnaie nationale ». De leur côté, les associations patronales insistent sur « la préférence nationale » et le soutien que devra apporter le gouvernement aux initiatives d'investissement et le renforcement du partenariat public- privé. Il y a également dans ce volet, la question de l'amélioration du pouvoir d'achat qui, ces derniers temps, s'est dégradé suite à une flambée exponentielle des prix.Là, les trois parties vont examiner les issues par lesquelles il serait urgent d'améliorer le sort des citoyens. Cela dit, il plane une inquiétude de la part des syndicats autonomes qui n'ont pas été invités solennellement à cette réunion. Face à refus, la Confédération des syndicats d'Algérie qui regroupe une panoplie de syndicats de l'éducation et de la santé est montée au créneau. L'organisation syndicale déplore que cette énième exclusion de la tripartite représente un vrai danger pour la paix sociale et une réelle menace pour la cohésion sociale.La CSA s'interroge sur l'opportunité de marginaliser les syndicats autonomes, notamment dans le contexte actuel. «Avons-nous réellement le temps de chicaner à l'heure où notre pays est soumis à de multiples pressions politiques, économiques et surtout sécuritaires, au double niveau régional et international ' Avons-nous le droit de marginaliser et d'exclure des segments entiers de la société de cette dynamique du renouveau national prônée et prêchée dans les discours officiels '», s'interroge la confédération dans son document.La sortie tumultueuse de cette confédération s'inscrit dans une tentative de dénoncer la main- mise de l'UGTA sur les questions sociales. Des syndicats autonomes regroupés ont déploré «un monopole de la centrale syndicale alors que le pluralisme syndical est reconnu depuis 1990».Prévue depuis des mois, le traditionnel meeting entre syndicat, patrons et gouvernement se penchera sur 5 dossiers dont le pacte sur la croissance rénové et le réaménagement de l'article 87 bis sur les salaires vont constituer l'ossature des discussions. Pour cela, le SG de l'UGTA qui a souligné le caractère historique de cette rencontre, estime que pour ce qui est de l'article 87 bis "les moyens seront consacrés pour son réaménagement ou sa flexibilité par rapport aux nouvelles donnes".Or, la principale doléance des autres syndicats était de l'abroger carrément vu que les salaires n'intègrent pas la prime d'expérience professionnelle sur la base duquel l'employeur doit négocier les contrats de rémunération. L' autre point est lié à la disponibilité des moyens financiers pour entreprendre toute revalorisation des salaires si l'article 87 bis serait supprimé.A ce propos, le gouvernement ne voudrait pas aller à l'abrogation pure et simple de cet article mais arriver à un compromis avec l'UGTA. D'autre part, les autres dossiers relatifs au volet social touchent à la relance de l'outil de production national. Le patronat et UGTA revendiquent des actions pragmatiques sur ce sujet. Le SG de l'UGTA considère que «la production nationale est une bataille syndicale et nationale qui engage tout le monde.Il faut s'orienter vers le marché national pour freiner l'importation qui continue de grever la monnaie nationale ». De leur côté, les associations patronales insistent sur « la préférence nationale » et le soutien que devra apporter le gouvernement aux initiatives d'investissement et le renforcement du partenariat public- privé. Il y a également dans ce volet, la question de l'amélioration du pouvoir d'achat qui, ces derniers temps, s'est dégradé suite à une flambée exponentielle des prix.Là, les trois parties vont examiner les issues par lesquelles il serait urgent d'améliorer le sort des citoyens. Cela dit, il plane une inquiétude de la part des syndicats autonomes qui n'ont pas été invités solennellement à cette réunion. Face à refus, la Confédération des syndicats d'Algérie qui regroupe une panoplie de syndicats de l'éducation et de la santé est montée au créneau. L'organisation syndicale déplore que cette énième exclusion de la tripartite représente un vrai danger pour la paix sociale et une réelle menace pour la cohésion sociale.La CSA s'interroge sur l'opportunité de marginaliser les syndicats autonomes, notamment dans le contexte actuel. «Avons-nous réellement le temps de chicaner à l'heure où notre pays est soumis à de multiples pressions politiques, économiques et surtout sécuritaires, au double niveau régional et international ' Avons-nous le droit de marginaliser et d'exclure des segments entiers de la société de cette dynamique du renouveau national prônée et prêchée dans les discours officiels '», s'interroge la confédération dans son document.La sortie tumultueuse de cette confédération s'inscrit dans une tentative de dénoncer la main- mise de l'UGTA sur les questions sociales. Des syndicats autonomes regroupés ont déploré «un monopole de la centrale syndicale alors que le pluralisme syndical est reconnu depuis 1990».




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