Algérie

La tripartite prévue samedi prochain



Parmi les thèmes qui pourraient être débattus lors de ce conclave gouvernement-UGTA-patronat, figurent le foncier, le BTPH et la production nationale.Gouvernement, UGTA et patronat vont se réunir, le 23 décembre prochain, au siège de la Centrale syndicale, à la Maison du Peuple, au 1er-Mai, à Alger. C'est une première pour la tripartite. Mais de quoi le patronat et l'UGTA vont-ils discuter avec le gouvernement ' Pour l'heure, l'ordre du jour de la réunion de samedi prochain n'a pas encore été arrêté, nous affirme une source proche de l'une des parties concernées par le rendez-vous du 23 décembre.
Notre source ajoute que les présidents des organisations patronales favorables à cette tripartie vont rencontrer demain, jeudi 21 décembre, l'UGTA et des représentants de l'Exécutif pour en discuter. Khaloufi Mouloud, président de l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea), a levé un coin du voile sur la réunion de samedi, en déclarant que l'on a la possibilité d'inscrire plusieurs points à l'ordre du jour : le foncier, les problèmes que rencontrent les entreprises du BTPH, la commande publique, le Pacte économique et social de croissance (Pesc), l'évaluation du travail accompli par les commissions de suivi auxquelles a été confié le suivi de la mise en ?uvre des décisions prises lors des précédentes tripartites... Le président de l'Agea souligne que la tripartite devrait également débattre d'autres questions aussi importantes que l'évolution de l'agriculture, de l'industrie, du tourisme... Il y aura ainsi des consultations tripartites autour de ces sujets, un échange d'idées qu'on souhaite être fructueux, a relevé le président de l'Agea. Il ajoute que les discussions devraient déboucher sur des décisions à formaliser dans un document qui sera signé par la tripartite au terme de la réunion de samedi. Par ailleurs, une autre source proche de la tripartite nous a expliqué que la rencontre en question cherche à clarifier un certain nombre de choses dont il cite plus particulièrement les créances des entreprises qui posent encore problème. Est-ce normal que l'Etat applique des pénalités de retard ' s'interroge-t-elle. Et d'ajouter que ce n'est pas la faute des entreprises s'il y a eu retard dans les travaux sur certains projets, elles ne peuvent pas continuer à fonctionner, alors qu'elles se heurtent à d'importants obstacles. La réunion vise aussi, souligne-t-elle, à contribuer à mettre de l'ordre dans l'action du gouvernement.
De même, poursuit-elle, elle est censée permettre aux trois partenaires de voir comment ils pourront s'entraider pour faire avancer la mise en application du Pesc. Cela est d'autant plus important que le Pesc semble handicapé par l'absence d'un partenaire aujourd'hui, puisqu'une des organisations signataires du pacte, en l'occurrence la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea) que dirige actuellement Saïda Nezgha, ne prendra pas part à la réunion du 23 décembre. La Cgea veut être un partenaire à part entière. Et pour qu'elle le soit, il faut avoir de la considération pour elle. Nous n'avons pas cela aujourd'hui. Ce sont là les propos de Saïda Nezgha qui ne se sent pas concernée par cette rencontre.
Youcef Salami


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