Algérie

La tragédie et ses victimes dans l'oubli



La tragédie et ses victimes dans l'oubli
Il y a 34 ans ,le 10 octobre 1980, la région de Chlef (ex-El Asnam ) était ravagée par un violent tremblement de terre de magnitude 7,2 sur l'échelle de Richter.On a dénombré plus de 4000 morts, de nombreux blessés et des milliers de sans-abri. Malheureusement, cet anniversaire est passé quasiment inaperçu. Il n'y a eu aucune activité scientifique ou autre pour marquer l'événement ni une quelconque cérémonie à la mémoire des victimes. D'habitude, des institutions et organismes étatiques organisent notamment des rencontres techniques sur les règles et modèles de construction dans les zones à forte activité sismique.Mais depuis quelques années, tout cela est relégué aux oubliettes pour des raisons inconnues. La seule consolation pour les milliers de sinistrés est venue du gouvernement sous forme d'une instruction interministérielle datée du 15 septembre 2014 relative à l'octroi de l'aide pour le remplacement des 22 233 chalets érigés dans les wilayas voisines de Chlef et de Aïn Defla. Ainsi, de nouvelles mesures ont été prises pour faciliter l'accès à l'aide à la reconstruction d'un montant de 120 millions de centimes pour chaque famille concernée.A ce titre, une nouvelle instruction interministérielle, modifiant et complétant celle du 14 novembre 2012, vient d'être notifiée aux autorités et services en charge de ce dossier. Il y est précisé que «la présente instruction, qui concerne 19 000 chalets à Chlef et 3 233 à Aïn Defla, a pour objet d'alléger les procédures de libération de cette aide et d'introduire de nouvelles dispositions».La nouveauté réside dans l'octroi de la première tranche de l'aide, soit 480 000 DA, dès la présentation du permis de construire, alors que la libération du montant restant de 720 000 DA, est subordonnée à la réalisation des fondations et poteaux du premier niveau de la construction.Quant à la rémunération des bureaux d'études et du CTC, qui est à la charge de l'Etat, elle se fera «conformément à des conventions globales à passer entre le directeur chargé du logement et les BET et CTC concernés».




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