Algérie

La tragédie


La tragédie
Et ce qui devait arriver, arriva. Ce qui vient de se passer à Saïda est la goutte qui a fait déborder le vase. Six joueurs de l'USMA gravement blessés à l'arme blanche sans compter les dégâts collatéraux.
Qu'est-ce qu'il faut de plus pour arrêter le massacre ' Faut-il qu'il ait mort d'homme pour songer à placer des garde-fous contre cette violence gratuite aux conséquences parfois tragiques ' La responsabilité de la FAF est maintenant établie, et se taire serait se rendre complice de cette tragédie dont nos stades sont hebdomadairement le théâtre. A Saïda, les joueurs de l'USMA ont miraculeusement échappé à une mort certaine et seule la providence a volé à leur secours sinon ça aurait été un véritable massacre. La sonnette d'alarme a été à maintes reprises tirée mais manifestement rien n'est entrepris pour sauver les meubles. Nous sommes à un petit pas de Port-Saïd mais dramatiquement inconscients alors que tous les voyants sont au rouge. Le sang a coulé à Saïda et il coulera tant que des mesures draconiennes ne sont pas prises et de lourdes sanctions ne sont pas prononcées contre les clubs dont les supporters se rendent coupables de graves dépassements comme c'est le cas à Saïda. La sonnette d'alarme a été déjà tirée lors du match USMH'USMA qui s'est déroulé au stade du 5-juillet mais contre toute attente, la FAF s'est contentée d'un petit communiqué où elle condamne ce qui s'y est déroulé. Point c'est tout. Que fera-t-elle aujourd'hui devant ces graves évènements ' Comme d'habitude, elle laisse l'orage passé et fera comme si de rien n'était jusqu'à ce nous franchissons le pas qui nous sépare de Port-Saïd. Il n'y a aucun doute, au rythme où vont les choses, Port-Saïd ou Heysel seront atteints et il y aura mort d'homme. La FAF, la LNF et on sait qui encore sont incapables de trouver des solutions à cette violence alors que celles-ci sont à portée de main. A demain.


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