La traduction en anglais de Murambi, le livre des ossements deB.B. Diop par Fiona Mc Laughlin, Murambi : the Book of Bones, pose la question du changement de langue qui permet de s'adresser à un nouveau lecteur. Le présent article se penche sur la problématique de la traduction de l'horreur, de la mémoire et de la narrativité du génocide rwandais. Nous montrerons que dans la version anglaise, la traduction garde implicitement la même teneur du texte source mais introduit des éléments qui relèvent de la problématologie du changement d'auteur, de narrateur et de lecteur. Nous verrons que par le biais de la narratologie, le
traducteur altère l'ethos du narrateur et des stratégies discursives et de figurativité, par le logos, afin de susciter le pathos.
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Posté Le : 16/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Diouf Baboucar
Source : Multilinguales Volume 3, Numéro 1, Pages 47-63