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« Une brève histoire de la fin du monde » est le titre d’un article publié récemment par la chaîne CNN.
« Aucune espèce ne perdure éternellement, l’extinction faisant partie de l’évolution de la vie », indique l’auteur. Ce dernier explore les leçons tirées des extinctions de masse qu’a connues la Terre, soulignant comment chaque crise écologique a ouvert la voie à de nouvelles formes de vie, démontrant la capacité de la nature à se régénérer après des cataclysmes dévastateurs. Cependant, la situation actuelle, gouvernée par les actions humaines à l’échelle mondiale, présente des défis uniques.
Le texte approfondit la notion que la biodiversité n’est pas seulement cruciale pour l’équilibre des écosystèmes, mais aussi pour la survie même de l’humanité. Il explore des exemples concrets, tels que l’extinction du pigeon passager, soulignant comment la perte d’un seul genre peut déclencher des répercussions en cascade sur l’ensemble de l’écosystème.
Les extinctions de masse
Au moins cinq fois, une catastrophe biologique a englouti la planète, décimant la grande majorité des espèces aquatiques et terrestres sur un laps de temps géologique relativement court. L’épisode emblématique où un astéroïde a anéanti les dinosaures il y a 66 millions d’années, mais va au-delà de cette narration familière pour examiner d’autres moments cruciaux tels que l’extinction du Permien-Trias, caractérisée par des éruptions volcaniques titanesques, et la fin de l’Ordovicien, marquée par des variations climatiques drastiques.
Cependant, la plus grande catastrophe cataclysmique de tous les temps, appelée extinction du Permien-Trias, s’est produite bien avant celle des dinosaures, à environs 252 millions d’années avant notre ère. Près de 95% des espèces ont disparu sur terre et en mer en raison du réchauffement climatique mondial - avec des températures augmentant peut-être de 10 à 15 degrés Celsius. Connu sous le nom de "la Grande Mort", l’événement d’extinction a été marqué par des éruptions supervolcaniques qui ont expulsé des gaz à effet de serre dans une région de la taille de l’Australie appelée les Trapps de Sibérie en Eurasie. Cela a conduit à des pluies acides extrêmes qui ont tué la vie végétale et laissé la surface terrestre rocailleuse à mesure que les précipitations lavaient les sols riches dans les océans, qui à leur tour étaient submergés de matière organique, a expliqué Benton.
Une sixième extinction ?
De nombreux chercheurs soutiennent que nous sommes au milieu d’une sixième extinction de masse, causée non pas par un rocher spatial de la taille d’une ville, mais par la croissance excessive et le comportement transformateur d’une seule espèce : Homo sapiens. Les humains ont détruit des habitats et déclenché une crise climatique.
Les chercheurs alertent sur un taux d’extinction alarmant, 35 % plus élevé que la normale, affectant des groupes d’espèces liées. La déforestation, la perte d’habitats naturels, le changement climatique et d’autres conséquences de l’activité humaine sont pointés du doigt comme des catalyseurs majeurs de cette accélération du déclin de la biodiversité.
Une étude citée, parue dans le journal PNAS, détaille les disparitions de groupes d’espèces animales et souligne le caractère imprévisible des gagnants et des perdants lors d’une extinction de masse. Les scientifiques émettent l’hypothèse que la sixième extinction pourrait remodeler la biosphère de manière à rendre la survie humaine incertaine sans des actions radicales immédiates.
Cet article incite à une réflexion profonde sur notre impact sur la planète, mettant en garde contre les conséquences potentielles de la perte de biodiversité et soulignant l’urgence d’actions concertées pour préserver l’équilibre délicat de la vie sur Terre. Le texte s’interroge sur la façon dont les traces de l’activité humaine pourraient être inscrites dans le registre géologique futur, laissant entrevoir des questions existentielles sur le legs que nous laisserons à la planète.
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Posté Le : 19/01/2024
Posté par : rachids