Les combats, à la mitrailleuse et au lance-roquettes, ont opposé des partisans sunnites de la majorité antisyrienne au pouvoir à Beyrouth, soutenue par les Occidentaux et la majorité des pays arabes, et des Alaouites, branche dissidente des chiites, loyale au Hezbollah. De violents combats ont éclaté hier entre partisans de la majorité et ceux de l?opposition libanaises dans plusieurs zones à majorité druze au sud-est de Beyrouth, a-t-on appris auprès de témoins. Des tirs de mitrailleuses et de fortes explosions ont retenti dans plusieurs villages du district d?Aley, notamment à Aaytat et Baysour. D?intenses combats ont également eu lieu à Choueifat. Réagissant à ces violences, les dirigeants druzes rivaux, Walid Joumblatt et Talal Arslan, ont appelé leurs partisans à déposer les armes. « La paix civile et la fin des destructions sont d?une importance capitale », a déclaré M. Joumblatt, l?un des chefs de la majorité antisyrienne, dans un discours retransmis par la télévision libanaise. M. Joumblatt a exhorté M. Arslan, allié de l?opposition, à remettre à l?armée le contrôle des zones touchées par ces combats. « J?appelle tous les combattants de l?opposition à la retenue et à cesser le feu immédiatement », a déclaré, de son côté, M. Arslan à la télévision. Il a également dit qu?il inviterait le chef de l?armée, le général Michel Sleimane, à prendre des dispositions pour que l?armée reprenne le contrôle de la zone. Ces nouvelles violences interviennent en dépit d?un retour au calme à Beyrouth, qui a été le théâtre ces derniers jours de violents combats entre partisans de la majorité et sympathisants de l?opposition menée par le Hezbollah. A Tripoli, une femme a été tuée et cinq personnes blessées dans les combats hier matin, a annoncé à l?AFP un responsable des services de sécurité, selon qui 7000 personnes ont fui les accrochages. Ces combats, à la mitrailleuse et au lance-roquettes, ont opposé des partisans sunnites de la majorité antisyrienne au pouvoir à Beyrouth, soutenue par les Occidentaux et la majorité des pays arabes, et des Alaouites, branche dissidente des chiites, loyale au Hezbollah, qui mène l?opposition soutenue par la Syrie et l?Iran. A Beyrouth, les hommes armés des mouvements chiites d?opposition avaient totalement disparu des quartiers ouest dont ils avaient pris le contrôle vendredi, cédant la place aux militaires déployés en masse. Sur le plan diplomatique, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis hier au Caire ont appelé à la fin urgente des combats. Une réunion à laquelle n?a pas participé le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem.
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Posté Le : 12/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Agences
Source : www.elwatan.com