Algérie

La tension monte


La tension monte
Les partisans de la démocratie en Egypte, qui avaient souhaité la peine de mort pour Hosni Moubarak, ont lancé dimanche un appel à un nouveau soulèvement, au lendemain de la condamnation à la réclusion à perpétuité de l'ancien président égyptien pour son rôle dans la répression des manifestants de la "révolution du Nil" début 2011.
Les partisans de la démocratie en Egypte, qui avaient souhaité la peine de mort pour Hosni Moubarak, ont lancé dimanche un appel à un nouveau soulèvement, au lendemain de la condamnation à la réclusion à perpétuité de l'ancien président égyptien pour son rôle dans la répression des manifestants de la "révolution du Nil" début 2011.
Les manifestants, qui ont envahi les rues du Caire et d'Alexandrie dès le prononcé du verdict samedi, protestent également contre l'acquittement de six hauts responsables de la sécurité, même si l'ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli a, lui, été condamné à la perpétuité.
Les manifestations de rue se sont poursuivies dans la nuit de samedi à dimanche par des rassemblements sur la place Tahrir du Caire, lieu emblématique du soulèvement qui a conduit à l'éviction de Moubarak le 11 février 2011.
La tension était déjà palpable en Egypte avec l'arrivée au second tour de l'élection présidentielle, prévu les 16 et 17 juin, du dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, Ahmed Chafik, qui sera opposé au candidat des Frères musulmans tenants du conservatisme islamique, Mohamed Morsi.
Beaucoup ont vu dans le verdict de samedi la preuve que le clan Moubarak est encore aux commandes à 15 jours de la présidentielle, considérée pourtant comme la dernière étape de la transition vers la démocratie.
Nombre de jeunes opposants au régime de Moubarak, aussi bien de gauche que libéraux, ont été démoralisés de voir que leurs candidats avaient été éliminés au premier tour de la présidentielle le mois dernier.
De nombreux Egyptiens estiment que l'armée, dirigée par un ministre de Moubarak, conservera une grande influence après la prise de fonction du nouveau président. Le succès électoral d'Ahmed Chafik, ancien commandant de l'armée de l'air, a accru ce soupçon. L'Egypte est gouvernée par des militaires depuis 1952.
Réunion à huis-clos
Dimanche matin, quelques centaines de manifestants étaient rassemblés place Tahrir. Ils disent vouloir rester jusqu'à ce que justice soit faite à leurs yeux pour ceux tués dans le soulèvement de 2011.
Plusieurs dizaines de jeunes Egyptiens ont pris d'assaut le quartier général de campagne d'Ahmed Chafik à Fayoum, au sud du Caire, samedi soir. Son QG de campagne avait déjà été attaqué ces derniers jours. Un membre de l'équipe de campagne de Chafik a dit ne pas être au courant de cette attaque.
"Nous voulons appeler à des défilés lundi et mercredi et à une marche d'un million de personnes vendredi", a-t-il ajouté
Les manifestants, qui ont envahi les rues du Caire et d'Alexandrie dès le prononcé du verdict samedi, protestent également contre l'acquittement de six hauts responsables de la sécurité, même si l'ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli a, lui, été condamné à la perpétuité.
Les manifestations de rue se sont poursuivies dans la nuit de samedi à dimanche par des rassemblements sur la place Tahrir du Caire, lieu emblématique du soulèvement qui a conduit à l'éviction de Moubarak le 11 février 2011.
La tension était déjà palpable en Egypte avec l'arrivée au second tour de l'élection présidentielle, prévu les 16 et 17 juin, du dernier Premier ministre d'Hosni Moubarak, Ahmed Chafik, qui sera opposé au candidat des Frères musulmans tenants du conservatisme islamique, Mohamed Morsi.
Beaucoup ont vu dans le verdict de samedi la preuve que le clan Moubarak est encore aux commandes à 15 jours de la présidentielle, considérée pourtant comme la dernière étape de la transition vers la démocratie.
Nombre de jeunes opposants au régime de Moubarak, aussi bien de gauche que libéraux, ont été démoralisés de voir que leurs candidats avaient été éliminés au premier tour de la présidentielle le mois dernier.
De nombreux Egyptiens estiment que l'armée, dirigée par un ministre de Moubarak, conservera une grande influence après la prise de fonction du nouveau président. Le succès électoral d'Ahmed Chafik, ancien commandant de l'armée de l'air, a accru ce soupçon. L'Egypte est gouvernée par des militaires depuis 1952.
Réunion à huis-clos
Dimanche matin, quelques centaines de manifestants étaient rassemblés place Tahrir. Ils disent vouloir rester jusqu'à ce que justice soit faite à leurs yeux pour ceux tués dans le soulèvement de 2011.
Plusieurs dizaines de jeunes Egyptiens ont pris d'assaut le quartier général de campagne d'Ahmed Chafik à Fayoum, au sud du Caire, samedi soir. Son QG de campagne avait déjà été attaqué ces derniers jours. Un membre de l'équipe de campagne de Chafik a dit ne pas être au courant de cette attaque.
"Nous voulons appeler à des défilés lundi et mercredi et à une marche d'un million de personnes vendredi", a-t-il ajouté


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