La télésurveillance mise en exploitation

«Cette opération sera achevée cette année... Elle sera couronnée par l'installation de caméras stables et mobiles», a-t-on expliquéPlus jamais d'agressions ni de vols à la tire inaperçus. Les services techniques près la sûreté de wilaya d'Oran ont franchi un pas en avant en sécurisant la ville selon les standards technologiques qui ont donné leurs preuves. La télésurveillance vient d'être mise en vigueur. Le coup d'envoi à ce nouveau mode de sécurisation des biens, des édifices, des coins et recoins de la ville ainsi que des personnes a eu lieu dans la journée de mardi dernier à la faveur de la mise en exploitation partielle du réseau de surveillance par caméras. Une telle nouveauté, qui rentre dans le cadre de l'opération de modernisation de ce corps, a été lancée en présence des autorités civiles et militaires. La télésurveillance couvrira, pour le moment, le Groupement urbain d'Oran qui atteindra une couverture sécuritaire globale. Le reste suivra à la faveur du parachèvement de l'opération visant l'installation de 3 004 caméras à travers le territoire de la wilaya. C'est l'objectif principal visé par des cadres et responsables en charge dudit projet qui indiquent que «cette opération sera achevée cette année». «Elle sera couronnée par l'installation de caméras stables et mobiles au niveau des différentes artères, espaces, places et édifices publics, en attendant le renforcement de la couverture sécuritaire du territoire, surtout pour développer la protection des personnes et biens», a-t-on expliqué. C'est une véritable révolution technologique qui est opérée en sécurisant la ville d'une telle manière, d'autant plus que la criminalité a, selon des bilans des services policiers, reculé à la faveur des différents dispositifs sécuritaires mis en place ces dernières années. La télésurveillance vient donc en appoint pour renforcer les procédés sécuritaires mis en oeuvre. Dorénavant, tout petit faux pas sera calculé et technologiquement utilisé efficacement contre le petit criminel s'aventurant pour commettre son forfait. En ce sens, les responsables en charge du projet de télésurveillance ont adopté une démarche stratégique dans le choix des sites à mettre sous surveillance permanente. Comme première partie du chantier, les policiers mettront dans leur viseur sept espaces de sept sûretés urbaines couverts par un réseau composé de 399 caméras. Aucun petit mouvement suspect ne pourra leur échapper, eux qui ont établi le centre opérationnel dans le siège abritant la 10ème sûreté urbaine située à Haï Zitoun. Ce n'est pas tout. Le centre névralgique de la deuxième capitale du pays est la partie basse de son centre-ville comprenant d'importants édifices comme la direction régionale de la Sonelgaz, le consulat de France, la représentation diplomatique du Maroc à Oran, l'ex-consulat des Etats-Unis d'Amérique, le théâtre de Verdure ainsi que d'autres institutions et immeubles de haute valeur. Celui-ci sera également mis sous intense surveillance par caméras. Le poste opérationnel est basé dans la 16e sûreté urbaine implantée dans le boulevard de l'ALN, ex-Front de mer. Ce balcon géant de 1000 m ainsi que les coins et les recoins, rues et ruelles dont la sécurisation revient aux policiers de la 16e sûreté, 654 caméras fixes et mobiles de surveillance sont mises en place à leur intention. Ces équipements de surveillance sont, selon des explications fournies, aux standards de haute technologie. Ils répondent à tous les avantages liés aux prises de photos, notamment en ce qui concerne le niveau de la précision, tout comme la capacité d'accueil des contenus et les méthodes de traitement automatique dans le cadre du travail sur le terrain. Cette révolution technologique, qui se poursuit, est lancée par la direction nationale de la Sûreté nationale. Elle vise essentiellement le renforcement des capacités opérationnelles en matière de lutte contre la criminalité, à l'instar du vol de véhicules, en plus d'assurer une meilleure prise en charge de la circulation automobile et son organisation.