Algérie

La télégestion des réseaux AEP et l’assainissement en débat



La direction de l’hydraulique de la wilaya, l’ADE et l’ONA ont mis en valeur les opérations lancées pour la réhabilitation tous azimuts des réseaux AEP.Dans le cadre de la stratégie globale mise en œuvre par la wilaya de Aïn Témouchent, le secteur le l’hydraulique a consacré, et ce, depuis 2002, de gros investissements visant principalement à une réhabilitation tous azimuts des réseaux AEP, de l’assainissement ainsi qu’en terme de réalisation d’ouvrages de stockage d’eau et des systèmes des eaux usées par lagunage. Ceci ayant pour effet de réduire le taux de fuite, d’éradiquer les points noirs, sources probables des MTH, d’améliorer la plage horaire de distribution, d’augmenter la dotation journalière et enfin de préserver l’environnement et sa protection contre la pollution.
C’est dans cette perspective qu’un séminaire régional sur la télégestion des réseaux AEP a été organisé avant-hier à Aïn Témouchent par l’Association de défense des intérêts des utilisateurs d’eau et protection de l’environnement et ce, en collaboration avec la direction de l’hydraulique de la wilaya, l’ADE et l’ONA.
Cette manifestation,  la première du genre et qui a réuni l’ensemble des représentants des directions de l’hydraulique de l’ouest Algérien, de l’Agence nationale des barrages, des universitaires, des ingénieurs du secteur de l’eau, des élus locaux ainsi que tous ceux qui ont un droit de regard sur la question de la gestion à distance, a été animée par deux experts français en la matière, MM. Oriol Alain et Petit Jean-Jacques respectivement représentants de la société Saint-Gobain et la société Bernard, spécialisées dans la fabrication des vannes et des  cerveaux moteurs, et dont les deux thèmes programmés leur ont été consacrés.
Tout au long de leurs interventions, les deux conférenciers ont abordé le principe de télégestion et la définition du système à mettre en place ayant pour objectif d’assurer une surveillance H24 à distance du fonctionnement des installations, d’optimiser la gestion de la ressource en eau, notamment en période estivale, et de sécuriser l’approvisionnement en eau.
Le troisième et dernier thème a été consacré au coût d’exploitation et à la maintenance préventive. Selon les deux conférenciers, cette nouvelle méthode permet de limiter le déplacement du personnel d’intervention, d’économiser l’énergie en optimisant les temps de pompage et enfin procéder à une maintenance préventive grâce à la connaissance précise des temps de fonctionnement des équipements. Ainsi, selon M. Belhadri Boualem, si en terme de réhabilitation des grands aménagements hydrauliques des différents réseaux les impacts attendus ont été atteints à un taux appréciable, dans le domaine de la mobilisation des ressources hydriques le gros des efforts des pouvoirs publics est focalisé sur la future usine de dessalement d’eau de mer de Chatt-El-Hillal d’une capacité de 200 000 m3/jour alors que sa mise en service, prévue en octobre prochain, permettra à la dotation de passer de 100 l/j/h à 200 l/j/h.


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