La municipalité privée d’une recette de plus de 6 millions par jour Le budget affecté au bureau d’aide sociale vient de dévoiler, entre autres faiblesses de la gestion communale, celles relatives à la non perception depuis plusieurs années, des droits de fête, à l’exemple de la taxe sur les mariages dont le montant est de 1500 D.A par couple, tel que fixé par un arrêté du maire. Le laxisme est de mise et certains gestionnaires sont tout désignés si l’on considère que les services de l’état civil de la commune d’Oran avancent, à eux seuls, le chiffre d’une moyenne de 40 mariages par jour. Cette manne financière qui est destinée, rappelons-le, au bureau d’aide sociale, devrait en principe alimenter les caisses et venir en aide aux familles nécessiteuses et autres victimes du destin qui élisent domicile dans les hospices, via un compte spécial, celui des droits de fêtes comme l’appellent communément les spécialistes de la comptabilité administrative publique. Faut-il passer sous silence cette information lorsqu’on apprend que 20.000 D.A seulement ont été débloqués, cette fois-ci, au titre de l’année 2007 pour alimenter le chapitre droits et fêtes, alors que la liste des personnes dans le besoin ne cesse de grossir d’année en année dans la commune d’Oran. Il y a tout de même une bonne nouvelle et un réconfort pour les personnes âgées et les handicapés. En effet, une enveloppe de 54 millions de D.A de crédits a été débloquée cette année au profit de cette catégorie sociale de la population. Ces fonds représentent des subventions grevées d’affectation spéciale, précise une source communale qui ajoute, par ailleurs, que le montant de l’aide allouée par le Fonds des collectivités locales (FCCL) est de 299.700 DA.
Posté Le : 28/12/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com