La taxe de séjour

La taxe de séjour est un impôt local adopté par certains pays touristiques ou qui cherchent à développer leurs destinations. Alimentant les caisses des communes, cette taxe est utilisée comme ressource pour financer les dépenses engagées dans le cadre de l'activité touristique. Dans un seul pays, il se pourrait que seules les communes touristiques ou à vocation touristique imposent cette taxe.D'une manière générale, la taxe de séjour, une fois son montant fixé, est payée par le touriste, qu'il soit national ou étranger, qui passe une nuit dans un hébergement ouvert à but lucratif. Elle est facturée, par l'hôtelier, par personne et par nuit.Si la taxe est de 200 dinars algériens, un couple qui passe 3 nuits dans un hôtel paiera 1 200 dinars algériens comme taxe de séjour.L'hôtelier récoltera l'impôt pour le compte de la commune. D'une façon générale, la taxe de séjour prend en considération la situation socio- professionnelle du touriste. Des exonérations peuvent toucher les enfants, les salariés du secteur du tourisme et les personnes affiliées aux dispositifs d'aide sociale. Le montant de la taxe diffère d'un pays à un autre et d'une commune à une autre selon les besoins en financement du territoire, le standing du territoire et de l'établissement. Autrement dit, le pouvoir d'achat du touriste assujetti est, dans tous les cas de figure, pris en considération. Dans l'esprit de la taxe de séjour, le touriste n'est pas une vache à traire mais un client responsable appelé à participer aux dépenses liées à l'activité et engagée par la collectivité. À titre d'exemple, en France, la valeur de la taxe va de 0,20 à 1,50 euro par personne et par nuitée. En Algérie, la taxe de séjour est instituée depuis 1998. Elle est de 200 à 600 dinars par personne et par nuitée selon la catégorie de l'hôtel. Comme nous venons de le voir, la taxe de sortie imposée par la Tunisie n'a rien à voir avec la taxe de séjour.M. K.NomAdresse email