Algérie

La tartufferie de François Hollande vue par Saghour



La tartufferie de François Hollande vue par Saghour
Joint par téléphone, le président de l'Académie de la société civile algérienne en Europe, Mohamed Saghour, suite à ce qui est qualifié par l'opinion publique algéroise de gaffe monumentale, voire insultante à propos d'une méprise de très mauvais goût, dont l'auteur n'est autre que le président de la République française, Saghour, d'emblée, s'est montré désappointé, surtout que Hollande vient de clôturer l'année 2012/2013 avec un dégel certain en ce qui a trait aux relations bilatérales algéro-françaises plutôt tendues ces dernières années qu'apaisées.Cette raillerie serait le fait que le président français aurait voulu décrocher plus de contrats pour ses entreprises, ce qui est de bonne guerre, mais de là à se réjouir que Manuel Valls rentre d'Algérie «sain et sauf» est inacceptable, après la réception éclatante faite au président français à la fin de l'année 2012, et l'accueil dont a bénéficié la délégation française conduite par le Premier ministre français J.M. Ayrault, qui est reparti après une douzaine d'importants contrats. Le magazine «Marianne» avait qualifié de «voyou» le président Sarkozy durant sa mandature. Hollande serait-il en train de dériver du personnage que nous connaissions au point de se transformer en Tartuffe de Molière ' Tartuffe est un personnage ironique, cruel par ses propos vis-à-vis des dévots, et des hommes de pouvoir aimant le luxe. Devenu dévot lui-même, il s'arrangea pour tout détourner à son profit grâce à un sens inné de l'hypocrisie. Molière écrivait que «l'hypocrisie est dans l'Etat, un vice bien plus dangereux que tous les autres». Tartuffe peut être ironique, cruel, mais il est sincère dans ce qu'il entreprend, ce qui rend cet intermède face à l'électorat juif aussi mystérieux que sérieux. Fallait-il en rire ' En tout état de cause, cette tartufferie parait confirmer la crevaison du socialiste Hollande qui a de la peine à freiner l'endettement de la France et à se passer des Allemands et des Africains pour sortir la tête de l'économie française de l'eau. Saghour mettra plus de temps à se soucier des prolongements des accords conclus entre l'Algérie et la France pour que ces derniers profitent à notre communauté établie dans l'Hexagone, que des commentaires lus sur les réseaux sociaux à propos de ce qui s'est passé à l'Elysée ce 12 décembre 2013. Ainsi, le représentant de la société civile algérienne en France souhaiterait que «les entreprises françaises intègrent dans leurs cycles de formation et dans les embauches de leur personnel des Algériens nés en France. Selon lui, les contrats accordés aux Français devraient bénéficier aux Algériens, lesquels possèdent outre la maîtrise de la langue, une formation conforme aux exigences de recrutement des entreprises françaises. Saghour, nous cite l'exemple de l'entreprise Faicevey Transport spécialisée dans la rénovation et la maintenance des chemins de fer. Selon M. Saghour, d'autres contrats sont à l'étude d'égale importance sinon plus importants que ceux qui ont été paraphés par la délégation française accompagnent M. Ayraut. Citant l'exemple du ministère des Transport, Saghour dira que «Ghoul fait en sorte de sélectionner les meilleures entreprises françaises, les plus performantes par rapport à la concurrencer internationale, et cela s'entend selon les besoins de l'Algérie, qui reste un pays entièrement souverain. Les opportunités de partenariat restent gigantesques». Revenant à la bourde du président français, Saghour précisera que «c'est grâce aux Français d'origine algérienne et les binationaux qu'il a été élu président de la République française, car ils sont 5 millions vivant dans ce pays. Il faut convenir que si la France qui a été le premier fournisseur de l'Algérie depuis des lustres au détriment de notre balance commerciale, cette dernière ne fait pas ce qu'il faut pour maintenir les relations de réciprocité s'imposant. Les Algériens n'ont pas la mémoire courte. Ils se souviennent de l'attitude des socialistes durant la décennie noire». Revenant sur les préoccupations de notre communauté en France, il soulignera que les discriminations sont toujours d'actualité et que le chômage touchant les jeunes Beurs reste excessivement important. Le représentant de l'Académie de la société civile en Europe préconise une meilleure intégration des jeunes Algériens nés en France dans les institutions démocratiques d'Algérie. enchaînant, il dira que les députés actuels représentant la communauté immigrée ont un blocage linguistique, de plus «ils ignorent les vrais soucis de notre jeunesse restant très attachée à leur pays d'origine».




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