Les féministes taïwanaises, dont deux parlementaires célibataires, ont fustigé jeudi le ministère de l'Education du pays selon lequel une femme «moderne» est mariée, «adore» son mari et fait tout son possible pour assurer l'harmonie du couple. «Le propre d'une femme moderne est de privilégier sa vie de famille, d'adorer son mari, de s'occuper de ses enfants et de faire de son mieux pour conserver un mariage heureux et harmonieux», affirme le dictionnaire en ligne du ministère. Pour la députée Lo Shu-lei, qui vit seule, le ministère «ne sait pas en quelle année on est» et «discrimine les femmes non mariées». A ses yeux, une femme de son époque, dans un pays affichant l'un des taux de fécondité les plus bas au monde, est «confiante, travailleuse et indépendante». Célibataire et sans enfants elle aussi, sa collègue Chen Ting-fei a dénoncé «le chauvinisme masculin et un esprit féodal». Le ministère s'est engagé à consulter les associations de défense des droits des minorités lors de la prochaine mise à jour du dictionnaire.
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Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com