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La Syrie s'en remet aux BRICS pour faire cesser la violence Alors que Paris et Londres prônent une posture va-t-en-guerre



La Syrie s'en remet aux BRICS pour faire cesser la violence Alors que Paris et Londres prônent une posture va-t-en-guerre
Le président syrien Bachar al Assad a demandé au groupe des BRICS d'intervenir pour faire cesser la violence en Syrie. A quelques jours de la réunion de cette organisation, le 26 mars à Johannesburg, Damas estime que l'intervention des BRICS peut aider à favoriser l'ouverture du dialogue. Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) rassemble les pays émergents ayant une position différente des Occidentaux. Ceux-ci s'étaient tous abstenus lors du vote de la résolution du Conseil de sécurité sur l'intervention militaire en Libye. En janvier les BRICS avaient jugé inacceptable une intervention étrangère armée dans le conflit syrien, qui ne peut être résolu que par voie de négociations. «Seuls les Syriens peuvent décider de leur avenir. D'autres pays ne peuvent intervenir qu'en intermédiaires lors des négociations», a déclaré, au nom de ce groupe, le conseillé à la sécurité indien, lors de la 3e réunion des hauts représentants sécuritaires des pays du BRICS, à New Delhi. Pour ces pays seul un processus politique avec la participation de toutes les parties intéressées était acceptable en Syrie.
Une position particulièrement responsable, au moment où de grandes capitales occidentales prônent le pourrissement en Syrie en annonçant leur disponibilité à armer une des parties en conflit. Le chef du gouvernement tchèque, Petr Necas, est allé à contre sens affirmant que son pays s'opposait à la volonté affichée par Paris et Londres d'armer les rebelles en Syrie. Prague s'oppose à la proposition de lever l'embargo de l'Union européenne (UE) sur la fourniture d'armes à l'opposition syrienne. Damas avait réagi à la volonté affichée par Paris et Londres d'armer les rebelles en Syrie, la qualifiant de «violation flagrante du droit international». Le conflit syrien risque de plus en plus de déborder. Damas a appelé les autorités libanaises à «prendre les mesures nécessaires sur la base du respect de la décision de Beyrouth d'être à l'écart des événements en Syrie», rappelant les accords sécuritaires libanais, signés entre la Syrie et le Liban depuis 1991, et la nécessité de les respecter pour l'intérêt des deux pays et des deux peuples. Ce qui a fait réagir à Beyrouth. «Le Liban doit empêcher les combattants de franchir la frontière pour entrer en Syrie», a affirmé son président, Michel Sleimane, après les déclarations fermes de Damas de riposter en cas de poursuite des infiltrations. La stabilité du Liban est notre affaire à «nous tous. Il ne faut pas envoyer des militants en Syrie et il ne faut pas en recevoir, nous devons maintenir notre neutralité», dans le conflit syrien a affirmé le président libanais. Des jeunes sunnites libanais rejoignent fréquemment les rebelles syriens, alors que le Hezbollah est accusé de prêter main forte aux militaires syriens. Le Liban est particulièrement divisé sur la question syrienne. Le pays du cèdre a adopté une politique de «distanciation» vis-à-vis du conflit chez son voisin.
M.B/Agences


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