Algérie

La Syrie à l'ONU accuse l'Occident «SANCTIONS IMMORALES»



La Syrie à l'ONU accuse l'Occident «SANCTIONS IMMORALES»
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a accusé hier à l'ONU les pays occidentaux de fournir des produits toxiques à des groupes d'opposition et de soumettre la Syrie à des «sanctions immorales et inhumaines». Dans un discours sans concession devant l'assemblée générale des Nations unies, M.Mouallem a aussi répété que son pays allait «appliquer pleinement» ses engagements de désarmement chimique. Mais il a affirmé que des terroristes avaient «utilisé des gaz toxiques» en Syrie et les avaient reçu «de pays occidentaux et de la région qui sont bien connus de tous», en référence implicite aux pays du Golfe notamment. Pour M.Mouallem, distinguer opposants modérés et extrémistes est «une mauvaise plaisanterie». «Le terrorisme est le terrorisme, a-t-il insisté, on ne peut pas le classer en terrorisme modéré et terrorisme extrémiste». «Il n'y a pas de guerre civile en Syrie, mais une guerre contre le terrorisme», a-t-il martelé. Il a affirmé que son gouvernement «était prêt à tout faire pour livrer l'aide internationale à tous les citoyens syriens sans discrimination, où qu'ils soient (...), tout en respectant la souveraineté et l'indépendance de la Syrie». Les agences de l'ONU et les ONG se plaignent d'obstacles à leurs opérations humanitaires en Syrie. «Les sanctions unilatérales, inhumaines et immorales imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne ont abouti à une dégradation des conditions de vie des Syriens», a-t-il estimé. Le ministre a préconisé une «solution politique», mais dans le respect du «droit exclusif du peuple syrien de choisir ses dirigeants» et sans «ingérence étrangère dans ses affaires intérieures». «Des élections libres et équitables restent la seule solution (..) pour que le peuple syrien choisisse son avenir loin des pressions du terrorisme et des diktats de l'étranger», a-t-il ajouté. M.Mouallem avait rejeté samedi à l'ONU l'idée qu'une conférence internationale de paix sur la Syrie, prévue en novembre à Genève, puisse déboucher sur un départ du pouvoir du président Bachar al-Assad. Celui-ci compte terminer son mandat et se représenter à la fin de celui-ci en 2014, a confirmé M.Moallem.


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