Algérie

La survie des éléphants d'Afrique au centre d'un sommet au Botswana



La survie des éléphants d'Afrique au centre d'un sommet au Botswana
Le Botswana accueillera du 2 au 4 décembre un sommet ministériel sur la survie des éléphants d'Afrique pour coordonner et intensifier la lutte contre les braconniers et les trafiquants d'ivoire, ont annoncé vendredi les organisateurs."L'ampleur du braconnage des éléphants a maintenant atteint de tels niveaux qu'il met en danger les populations", a expliqué l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui co-organise le sommet avec le gouvernement botswanais.
La déclaration devant être adoptée à Gaborone engagera les Etats signataires,plus d'une trentaine, à apporter "un appui politique au plus haut niveau" contre le braconnage et le trafic d'ivoire.
Il resterait actuellement un demi-million d'éléphants en Afrique, contre 1,2 million en 1980 et 10 millions en 1900.
Les braconniers utilisent désormais des armes de guerre, hélicoptères et fusils automatiques. Ils sont d'autant plus motivés que le prix de l'ivoire au marché noir a été multiplié par 10 en dix ans pour dépasser les 2.000 dollars le kilo. Les défenses d'un éléphant mâle de 30 ans, par exemple, pèsent une vingtaine de kilos.
L'essentiel de l'ivoire part en Asie, surtout en Thaïlande et en Chine. Au-delà des enjeux pour la survie de l'espèce, le problème du braconnage se pose aussi en termes de sécurité et de risque terroriste.
Le sommet de Gaborone est une étape après la réunion, en mars à Bangkok, de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (Cites) qui a montré du doigt le "gang des huit" pays accusés de passivité face au trafic :
Kenya, Ouganda, Tanzanie à l'origine, Malaisie, Philippines et Vietnam pour le transit, Chine et Thaïlande à l'arrivée.
Le Botswana, qui abrite plus de 200.000 éléphants et connaît plutôt un problème de surpopulation, se réjouit officiellement d'être un havre de paix.




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