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La surface du satellite de Saturne reconstituée Titan



La surface du satellite de Saturne reconstituée                                    Titan
Dirigée par l'Université de Nantes, une équipe de scientifiques a réussi à reconstituer comme un puzzle la surface de Titan. Pour y parvenir, ils ont utilisé les images du satellite de Saturne que la sonde Cassini a capturées au cours de ces six dernières années.
Grâce aux images infrarouges recueillies par la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis six ans, une équipe internationale de chercheurs a pu réaliser une mosaïque de la surface de Titan, le plus grand satellite de Saturne, et le deuxième plus grand satellite du système solaire, rapporte le site Sciences et Avenir.
La sonde Cassini observe le satellite seulement une fois par mois. C'est pourquoi six années ont été nécessaires à cette reconstitution. Les scientifiques ont en outre dû corriger une à une les images recueillies en fonction des différences d'éclairage mais aussi des distorsions atmosphériques. Le satellite est, en effet, voilé par une épaisse atmosphère composée à plus de 98% d'azote et à 1,6% de nuages de méthane et d'éthane. Titan, qui fut découvert en 1655 par l'astronome hollandais Christian Huygens, est le seul satellite connu possédant une atmosphère dense.
Alors qu'elle devait initialement durer quatre ans, la mission Cassini a été prolongée à deux reprises et ne devrait pas s'achever avant 2017. Les scientifiques pourront ainsi observer deux saisons entières sur Titan, où une année dure 28 de nos années terrestres.
Le cocktail d'odeurs qui attire les moustiques se précise
Publiée dans le Journal of Experimental Biology, une étude américaine met en évidence l'attirance olfactive des moustiques pour les émissions discontinues de CO2 associées aux odeurs corporelles et indices de la proximité d'un être vivant qui respire. Des connaissances propres à améliorer les moyens de lutter contre ces insectes, vecteurs de terribles maladies.
Agaçantes, gênantes, les piqûres des moustiques, dont les femelles nourrissent leurs 'ufs avec notre sang, sont également cause de la propagation de nombreuses maladies comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya. Mieux comprendre ce qui attire ces insectes apparait donc comme un élément crucial dans la lutte contre ces fléaux. C'est là l'objet des travaux menés par Teun Dekker et Ring Cardé, de l'Université de Californie Riverside, sur l'espèce Aedes aegypti responsable entre autres de la transmission de la fièvre jaune.
Lors de précédentes recherches en 2001, le premier de ces scientifiques avait montré que cet insecte n'est pas attiré par un flux continu de dioxyde de carbone (CO2), le gaz expiré par les êtres vivants (dont l'homme). Mais au vu des résultats de la nouvelle étude, il s'avère aujourd'hui qu'il n'en est pas de même pour un flux intermittent. Autrement dit, le moustique est effectivement bien attiré par le dioxyde de carbone mais seulement quand celui-ci est libéré par intermittence, comme au cours de la respiration. Un signe donc bien plus 'probant', pour l'insecte de la présence d'un hôte potentiel.
Pour arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont placé des moustiques dans un tunnel et ont observé la trajectoire de leur vol varier au gré des odeurs, et notamment, des faisceaux alternatifs de CO2. Ils ont ainsi découvert que le dioxyde de carbone est même un stimulus plus efficace que les odeurs corporels pour attirer les insectes piqueurs. Au contraire pour ces odeurs humaines (ou animales), ce sont des effluves larges et constantes qui vont permettre à l'insecte de remonter le flux vers son objectif final.
Dirigée par l'Université de Nantes, une équipe de scientifiques a réussi à reconstituer comme un puzzle la surface de Titan. Pour y parvenir, ils ont utilisé les images du satellite de Saturne que la sonde Cassini a capturées au cours de ces six dernières années.
Grâce aux images infrarouges recueillies par la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis six ans, une équipe internationale de chercheurs a pu réaliser une mosaïque de la surface de Titan, le plus grand satellite de Saturne, et le deuxième plus grand satellite du système solaire, rapporte le site Sciences et Avenir.
La sonde Cassini observe le satellite seulement une fois par mois. C'est pourquoi six années ont été nécessaires à cette reconstitution. Les scientifiques ont en outre dû corriger une à une les images recueillies en fonction des différences d'éclairage mais aussi des distorsions atmosphériques. Le satellite est, en effet, voilé par une épaisse atmosphère composée à plus de 98% d'azote et à 1,6% de nuages de méthane et d'éthane. Titan, qui fut découvert en 1655 par l'astronome hollandais Christian Huygens, est le seul satellite connu possédant une atmosphère dense.
Alors qu'elle devait initialement durer quatre ans, la mission Cassini a été prolongée à deux reprises et ne devrait pas s'achever avant 2017. Les scientifiques pourront ainsi observer deux saisons entières sur Titan, où une année dure 28 de nos années terrestres.
Le cocktail d'odeurs qui attire les moustiques se précise
Publiée dans le Journal of Experimental Biology, une étude américaine met en évidence l'attirance olfactive des moustiques pour les émissions discontinues de CO2 associées aux odeurs corporelles et indices de la proximité d'un être vivant qui respire. Des connaissances propres à améliorer les moyens de lutter contre ces insectes, vecteurs de terribles maladies.
Agaçantes, gênantes, les piqûres des moustiques, dont les femelles nourrissent leurs 'ufs avec notre sang, sont également cause de la propagation de nombreuses maladies comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya. Mieux comprendre ce qui attire ces insectes apparait donc comme un élément crucial dans la lutte contre ces fléaux. C'est là l'objet des travaux menés par Teun Dekker et Ring Cardé, de l'Université de Californie Riverside, sur l'espèce Aedes aegypti responsable entre autres de la transmission de la fièvre jaune.
Lors de précédentes recherches en 2001, le premier de ces scientifiques avait montré que cet insecte n'est pas attiré par un flux continu de dioxyde de carbone (CO2), le gaz expiré par les êtres vivants (dont l'homme). Mais au vu des résultats de la nouvelle étude, il s'avère aujourd'hui qu'il n'en est pas de même pour un flux intermittent. Autrement dit, le moustique est effectivement bien attiré par le dioxyde de carbone mais seulement quand celui-ci est libéré par intermittence, comme au cours de la respiration. Un signe donc bien plus 'probant', pour l'insecte de la présence d'un hôte potentiel.
Pour arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont placé des moustiques dans un tunnel et ont observé la trajectoire de leur vol varier au gré des odeurs, et notamment, des faisceaux alternatifs de CO2. Ils ont ainsi découvert que le dioxyde de carbone est même un stimulus plus efficace que les odeurs corporels pour attirer les insectes piqueurs. Au contraire pour ces odeurs humaines (ou animales), ce sont des effluves larges et constantes qui vont permettre à l'insecte de remonter le flux vers son objectif final.


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