«La Sûreté nationale accompagne les étudiants et chercheurs»

Dans le sillage d'un monde chaque jour encore plus dangereux, les menaces sécuritaires se font plus nombreuses, compte tenu de la prolifération du crime organisé, particulièrement de la cybercriminalité. Ce qui oblige la police algérienne à se maintenir en état d'alerte et à intensifier sa collaboration avec la recherche scientifique.Nedjma Merabet - Alger (Le Soir) - C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles sont organisées les journées médiatiques de la police, qui se déroulent cette année du 17 au 19 du mois en cours, au niveau de la Bibliothèque nationale d'El-Hamma. Des rencontres sous le thème de «la Sûreté nationale accompagne les étudiants et les chercheurs». Une drôle de coïncidence puisque la journée de protestation des chercheurs permanents a été fixée aussi pour hier.
Une exposition des divers contenus de chaque direction de la police est accessible, où des officiers de police informent le public de la mise en place de bases de données accessibles aux étudiants, doctorants, etc.
Statistiques, données diverses, la recherche scientifique est invitée à puiser dans les fichiers de la police ou de la justice. Des systèmes informatiques sur les enquêtes administratives (SEA) ou des applications web qui répondent aux besoins de la Direction des renseignements généraux, par exemple. Il y a également des sites internet qui permettent aux citoyens de pouvoir «participer à leur sécurité», selon les mots du directeur de la police judiciaire, M. Ali Ferrag. En effet, des fichiers électroniques de la police judiciaire sont désormais disponibles (main courante, crimes, délits, pièces à conviction, instruction du parquet, jugement de justice, commission rogatoire ?) peut-on voir au stand de la direction de la police administrative.
On peut également apprécier le matériel pointu dont s'est dotée la direction de la police judiciaire, au niveau de son stand. Des tests précis de diverses drogues, en passant par des testeurs d'huile de friture, on peut également admirer le nouveau modèle de combinaison des artificiers, et tout leur kit de détection d'explosifs, etc. Tout ceci dans la continuité du département de toxicologie criminalistique créé en 2007. Ainsi, ceux qui sont chargés d'exécuter la loi se doivent de collaborer et s'entraider sur des bases scientifiques, affirme M. Ali Ferrag dans son discours d'ouverture de ces journées. Emboîtant le pas à de nombreux ministres pour relayer le discours du gouvernement qui axe sa stratégie aussi sur la solidarité, la collaboration et l'échange dans une époque où le crime organisé étend ses tentacules à tous les secteurs, et jusqu'au conflit politique. Le but principal de ces journées étant de consolider l'association constructive entre la Direction de la Sûreté nationale, les institutions académiques et les centres de recherche scientifique.
N. M.