la suite du Un es leZéro, La résurrection

Quand un rien tel le « Zéro » s’enrichit de l’ignorance,
L’abstrait, lui se nourrit auprès de la violence,
Le profit règne et gouverne dans la haine et l’indifférence.

Alors tous les chiffres entrainés dans un engrenage infernal,
Quand l’un d’eux revendique sa place il passe au tribunal,
Accusé de vouloir s’approprier ses propres initiales.

Jugé et condamné à travailler pour le rien,
ce mythe a fait de leur bonté un visage éteint,
d’esclaves attitrés, d’indigènes à étranger, du jour au lendemain.

Il créa un monde avec des lois cupides,
Ce phénomène anxieux est devenu unique,
En faisant une société inique assoiffée de chronique,

Et tous les chiffres se posaient la même question,
Ils se réunirent tous pour résoudre cette difficile équation,
Devant cette puissance qui domine toutes les nations.

Soudain par instinct de bonté, d’amour et de sagesse,
Ils se sont aperçus qu’eux seuls étaient la vraie richesse,
la dignité les valeurs et aussi la noblesse.

Ils exclurent le « Zéro » dans leur vie quotidienne,
Dès ce jour tous les chiffres vécurent dans l’amour fraternel.

Chacun sa valeur, chacun son opinion et son refrain,
Ils ont retrouvés leur identité, ils sont devenus serein.
Fin.
Mokrane Ait Lounes
La morale