Les services de l'hydraulique et l'ADE de la wilaya de Batna ont procédé, depuis hier, à l'arrêt technique de la station de traitement des eaux du barrage de Coudiat Lemdouar.
Il s'agit d'un entretien cyclique d'une durée de 3 jours, le premier depuis la réception (provisoire) du dit projet. Kellab Debbih Fayçal, directeur de l'hydraulique de la wilaya de Batna précisera à ce sujet : « Comme le stipulent les termes du contrat entre nos services et l'entreprise étrangère, réalisatrice du projet en partenariat avec Cosider, elle assurera l'entretien et le suivi jusqu'à la réception définitive par l'ADE qui prendra le relais ». Et d'ajouter : « C'est un entretien léger qui va durer 3 jours, tout au plus. Il s'agit de réparer les fuites constatées et de changer les vannes détériorées. Sachez que la station de traitement comprend une station de pompage et une seconde de transfert d'eau ».Concernant les localités alimentées à partir du barrage Coudiat Lemdouar, Batna, Tazoult, Barika et Aïn Touta, le directeur de l'hydraulique dira : « Nous rassurons les personnes concernées que toutes les dispositions ont été prises par les services de l'ADE pour qu'il n'y ait aucune perturbation. Une distribution sans accros leur sera garantie, je l'espère ». Et de renchérir : « Nous allons revenir aux forages et aux réservoirs que nous avons laissés en berne pour de telles éventualités ».Le DG de l'ADE de la wilaya abonde dans le même sens : « Nous avons tout prévu. Nous disposons de suffisamment de réservoirs pour garantir aux citoyens des localités concernées une alimentation suffisante en eau. A titre d'exemple, Batna et Tazoult auront, chacune, 35 000 m3/jour, alors que Barika recevra 15 000 m3/jour. Quant à Aïn Touta, qui souffre cruellement du manque de réserves hydriques suffisantes, nous ferons appel aux camions-citernes pour pallier le manque ». Au sujet du barrage, Kellab Debbih a tenu à informer les citoyens sur son taux de remplissage, déclarant : « Après la pluviomètre exceptionnelle de cette année, le barrage est plein, ce qui nous a obligé à opérer plusieurs lâchers pour résorber son trop-plein. Ceci a, bien sûr, profité aux agriculteurs environnants qui ont exploité ces eaux dévidées dans l'irrigation de leurs cultures ».
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Posté Le : 19/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nouredine N.
Source : www.elwatan.com