Algérie

La station de bus envahie par les vendeurs à la sauvette



La station de bus envahie par les vendeurs à la sauvette
Ceux habitant près de la station de bus du chef- lieu de la ville de Relizane endurent depuis le retour des marchands informels en exposant leurs produits au niveau des trottoirs qui sont squattés depuis le retour de ces derniers sans autorisation.
La station des bus de Relizane est envahie par des vendeurs à la sauvette qui ont, de nouveau, installé leurs marchandises. Le fait saillant est que leur nombre s'est multiplié de manière effarante. Chassez le naturel et il revient au galop. La chronique du commerce informel alimente le quotidien par un retour massif et plutôt remarqué et tonitruant. Le constat est négatif. Toutes les médications qui ont été apportées ne sont, en définitive, que de grands coups d'épée dans l'eau. Les usagers sont submergés par ces commerçants et s'interrogent évidemment sur l'absence de réaction des pouvoirs publics. Les résidants ne sont pas en reste. Ils se demandent avec beaucoup de mécontentement où va aboutir «l'affaire» car les désagréments, les problèmes générés par cette activité illicite sont nombreux et hautement pénalisants. L'action des agents de l'ordre s'est avérée insuffisante pour juguler un phénomène qui, tel le phénix renaît de ses cendres à la moindre occasion propice. Le programme de lutte contre le commerce informel montre toutes ses limites, et il n'est pas excessif de parler d'un cautère sur une jambe de bois au vu de la tournure que prennent les choses. Selon quelques déclarations recueillies sur les lieux, il semble que les vendeurs occasionnels ne sont pas près de quitter la station et ils réclament une alternative partant du fait qu'ils sont originaires des quartiers environnants. En attendant, la situation se gâte dans cette station des bus. Où est le rôle des pouvoirs publics pour mettre à cette anarchie qui ne cesse d'empoisonner les résidants de cette dernière.


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