Les passereaux migrateurs viennent de refaire leur apparition dans la vallée de la Soummam.
En effet, sitôt égrenées les premiers jours d’automne, la grive et l’étourneau ont réinvesti les plaines et les montagnes, en quête de nourriture.
Réagissant instinctivement au rapetissement des jours et à la baisse du mercure, ces emplumés ont abandonné leurs quartiers d’été des latitudes nord pour rallier nos régions, censées être plus clémentes et marquées par une relative abondance de nourriture en arrière saison.
«Les oiseaux migrateurs possèdent une horloge biologique calquée sur la périodicité des saisons et le facteur alimentaire, quoi qu’ayant son importance, n’est pas déterminant dans cette migration», nous explique un écologiste de la région de Sidi Aich.
Les amateurs de chasse quant à eux fourbissent d’ores et déjà leurs armes pour capturer ce gibier de prédilection.
Pour beaucoup, la chasse n’est plus seulement une partie de plaisir mais un moyen de faire, sans bourse déliée, une provision de vitamines. D’autant plus que les produits carnés sont devenus presque inaccessibles pour le commun des citoyens.
Cependant, la traque de ces voyageurs au long cours ne devrait, naturellement, pas verser dans le braconnage. Une pratique qui a, hélas, tendance à se répandre. Si bien qu’une fois la belle saison revenue, le temps pour ces oiseaux de regagner leur berceau européen, les colonies se retrouvent estropiées d’une bonne partie de leurs contingents.
* Photo: Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Amazigh. M.
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Posté Le : 13/11/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: fond-ecran-image.com ; texte: Amazigh. M.
Source : El Watan.com du mardi 12 novembre 2013