» Et celui qui recherche en dehors de l'islam une autre religion, alors ne sera jamais accepté, et sera dans l'au-delà parmi les perdants. Coran (3,85)Dans ses efforts continus pour unifier les confessions de la foi chrétienne ainsi que d'autres religions, Le Capital ésotérique des Elites des ténèbres, et pour donner une dimension spirituelle à la grande soumission des pays arabes à Eretz Israël (Le Maroc en est le dernier), nous affabule d'une nouvelle religion : la religion abrahamique, une forme de « sagesse du monde » fondée sur les écritures issues des religions révélées monothéistes.
En réalité, cette nouvelle religion abrahamique est un almanach élitiste de la valeur commerçante; pensée et prophétisée par les adorateurs du veaux d'or. Elle est surtout dirigée contre l'Islam qui reste le dernier rempart contre l'usure et l'endettement, les sources de tous les maux exécrables qui rongent l'humanité.
La violence usurière occupe aujourd'hui le devant de la scène planétaire. Prétendre que l'usure ou l'endettement n'ont rien à voir avec le texte sacré, c'est refuser de reconnaître « l'élan libérateur qui est né avec le monothéisme ». Et ignorer qu'à l'origine, les trois religions judaïsme, christianisme et islam, partageaient ce même principe, ne permet que d'ostraciser une religion particulière pour mieux éluder la réalité que les deux autres se sont dévoyées de cet objectif.
Avec le dieu usure, les religions judéo-chrétiennes ont inventé une motivation de la violence qui leur est spécifique. En son nom elles ont commis plus de violence qu'aucune autre religion.
Pourtant la plupart des Occidentaux opposent à cette réalité indifférence ou déni, les violences ne seraient jamais religieuses, mais seulement politiques, elles ne résulteraient que d'une mauvaise interprétation des textes.
On les minimise par rapport aux deux grandes mondiales et aux massacres des régimes totalitaires.
D'ailleurs, les chantres et apôtres de l'usure n'ont-ils pas déclaré « L'usure en elle-même n'est dans sa nature essentielle pas du tout contraire au droit naturel et divin, et il peut y avoir plusieurs raisons justes à d'usure. »
Cette nouvelle religion, la religion abrahamique a expulsé le sacré du monde pour le concentrer dans la méditation, la sagesse et la fausse béatitude pour mieux soumettre les esprits. La sacralité du spirituel de défendre les démunis contre l'ordre tyrannique du capital fut effacée ? l'anathème biblique prescrit de prêter jusqu'à l'esclavage total.
Cette nouvelle religion : la religion abrahamique est un appel voilé à se rendre à l'injustice, à l'oppression et à l'occupation sous couvert de « paix » et « acceptation » de la rapine financière comme un fait non discutable et que rien ne peut changer, tout cela sous couvert d'une pseudo-sagesse.
Si volonté et sagesse il y a, elles devraient aboutir en premier à l'effacement des dettes et à l'abolition de l'usure comme élément structurelle de ce libéralisme ravageur.
De la fin de cette aberration résultera les émancipation politiques et économiques : le développement pour tous, une révolution industrielle respectant l'environnement, salariat juste, libertés démocratiques, pour les millions de démunis à la dérive dans un monde régi par loi de talion.
La prétention à détenir la vérité absolue, le messianisme, une ambition universaliste, un dualisme exacerbé, un texte fondateur fortement prescriptif, un peuple élu, l'attribution d'un sens à l'histoire, une police de la pensée, la diabolisation de l'ennemi, autant de paradigmes que des Elites ultra-minoritaire propagent après avoir dévoyé la grande tradition monothéiste : Tu ne prêtera point avec usure.
Ces élites des ténèbres ne sont qu'une autre classe tyrannique dont l'humanité a tant souffert durant son histoire. Leur perfidie et invisibilité transcendent les frontières, et imposent unilatéralement, et sans recours possible, ses lois et ses règles tant que leur volonté de pouvoir et de possession sont devenues sans limite.
Telle est le destin de l'humanité dont elle ne peut y échapper, sans parvenir à mettre suffisamment en lumière l'aspect lamentable, flou et fugitif, l'aspect vain et arbitraire que ces élites des ténèbres constituent au sein de la tragédie humaine.
Des éternités ont passé d'où elles étaient absentes ; et si elles disparaissaient à nouveau, il ne se sera rien passé. Car il n'y a pas pour ces élites des ténèbres de mission qui dépasserait le cadre de cette vie sordide et éphémère.
Khaled Boulaziz
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Posté Le : 06/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Quotidien d'Algérie
Source : www.lequotidienalgerie.org