La soumission

"La soumission, c'est de la résistance non exprimée, la soumission empêche d'agir.
Lorsque nous mettons en place la soumission, que nous courbons l’échine, que notre positionnement est absent, devant une personne, un événement, nous accumulons frustration, colère, ressentiments et la mésestime de notre valeur devient encore plus forte.
Se soumettre en ne disant rien, en acceptant que ce qui ne nous convient pas ou plus s’installe, nous rentrons dans le rôle de la victime qui autorise d’être définie comme inférieure, incapable de résister à une quelconque autorité, à une prise de pouvoir.
L’être humain/divin que nous sommes a toutes les capacités de ne pas se soumettre, de reprendre la place qui lui revient, personne n’a le droit, si nous le décidons, de nous dicter notre conduite en dévalorisant, en critiquant ce que nous sommes.
Si nous nous sentons dans la soumission, il est temps de reprendre le pouvoir de notre vie, sans rentrer dans le combat, dans le feu de la colère, de dire ce que nous souhaitons, de mettre en place des actions dans ce sens.
Personne n’est victime de sa vie, à moins de faire ce choix, accepter que nous sommes dans la soumission est le premier pas de la libération, l’arrêt de la résistance permet d’agir, de réfléchir et de prendre les bonnes décisions pour notre devenir.
Accepter de changer notre vision, notre état d’esprit, reconnaitre notre valeur, personne n’est plus ou moins que l’autre, s’autoriser à être, transforme les sentiments brûlants, de frustration, d'insécurité, en des sentiments frais de liberté, de douceur, de confiance en la vie."

Monique Damel

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